PSI Stories
Attaques d’oléoducs et épidémies : des points communs
A quel point l’infrastructure énergétique globale est-elle vulnérable aux attaques d’acteurs non gouvernementaux ? Le nombre d’attentats a-t-il vraiment augmenté récemment ? Quelles sont les régions du monde particulièrement vulnérables ? Et quelles sont les tactiques utilisées par les assaillants ? Autant de questions auxquelles les scientifiques entendent trouver des réponses, à l’aide d’une base de données développée par les chercheurs de l’ETH Zurich en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer (PSI).
L’hydrogène: un cheval de Troie dans la gaine du crayon combustible
Dans un réacteur nucléaire, l’eau se sépare en oxygène et en hydrogène au contact de la gaine contenant les pastilles de combustible, alors à haute température. Cet hydrogène peut pénétrer dans la gaine qui enrobe le combustible proprement dit, et la fragiliser mécaniquement. A l’aide de neutrons et de rayonnement synchrotron, des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer (PSI) étudient le mécanisme de pénétration de l’hydrogène dans la gaine et l’effet qu’il peut y déployer.
Un mystère illuminé par un « état sombre »
Le carbone diatomique (C2) est une molécule présente dans toutes les flammes où se consume un combustible contenant du carbone. Identifiable dans la lumière visible, le C2 est à l’origine de la couleur bleue au cur des flammes de bougie, et pourrait jouer un rôle important dans la formation de la suie. A présent et pour la première fois, des scientifiques de l’Institut Paul Scherrer ont réussi à rendre visible un état énergétique du C2, resté invisible jusqu’à ce jour. Leur découverte ne revêt pas seulement un intérêt pour les chercheurs qui travaillent dans le domaine de la combustion, mais elle résout enfin une énigme centenaire concernant le spectre de cette molécule omniprésente.
Tag der offenen SwissFEL-Baustelle
Vergangenen Sonntag luden das Paul Scherrer Institut PSI und die Arbeitsgemeinschaft EquiFEL Suisse die Einwohnerinnen und Einwohner der Umgebung zum Tag der offenen SwissFEL-Baustelle ein. Rund 600 Interessierte informierten sich an mehreren Stationen über den aktuellen Bau- und Projektstand.Cette actualité n'existe qu'en allemand.
Le bricoleur de feu d'artifices devenu chercheur spécialiste des accumulateurs
Portrait de PAtrick Lanz, doctorant au PSI
Patrick Lenz a découvert sa fascination pour l’univers de la science et de la technique alors qu’il était encore écolier. Son père était électrotechnicien et possédait donc à la maison un assortiment bien fourni de composants électroniques. Mais le jeune Patrick ne se contentait pas de jouer avec ses voitures télécommandées, il démontait systématiquement ses jouets, à la recherche d’explications pour comprendre leur mode de fonctionnement. Plus tard, Patrick Lenz s’est mis aussi à démonter de petites piles, parce qu’il voulait comprendre « ce qui se passait à l’intérieur ». Il a peut-être accompli à cette époque le premier pas vers son travail actuel : chercheur spécialiste des accumulateurs.
Une polymécanicienne toujours en mouvement
Rebekka Liefert termine cette année ses quatre ans d’apprentissage de polymécanicienne. Elle a été particulièrement séduite par le fait qu’au PSI, on ne construit pratiquement que des prototypes. Car les composants pour les installations de recherche sont dans la plupart des cas des pièces uniques. La fabrication en série ne serait pas vraiment sa tasse de thé, reconnaît Rebekka Liefert : elle a trop tendance à vite s’ennuyer. Je suis incapable de rester assise dans un coin, avoue-t-elle en riant. L’alternance qui règne ici me convient donc parfaitement.
Un grand ouvrage au millimètre près
Pour que les électrons puissent atteindre l’énergie nécessaire, leur trajectoire dans l’accélérateur linéaire doit être absolument rectiligne. La plus petite courbure est synonyme d’une perte de qualité du faisceau d’electrons, que l’accélérateur linéaire SwissFEL, relativement court, ne peut pas se permettre. Lors de la construction du bâtiment, même la courbure de la Terre doit donc être compensée.
Ce sera quel composé aromatique, aujourd’hui?
La décomposition thermique est un procédé qui permet d’obtenir une sorte de la bio-huile à partir de la lignine, l’un des principaux composants des végétaux. Cette huile pourrait servir de carburant, si elle n’était pas aussi corrosive, et donc aussi difficile à stocker et à transporter. En la purifiant de l’oxygène responsable de l’effet corrosif, il serait possible d’obtenir de précieuses substances organiques, appelées composés aromatiques. A l’aide d’une large palette de catalyseurs, des chercheurs du PSI ont étudié la possibilité de produire ces composés aromatiques directement à partir de la lignine, de manière ciblée.
Deux en un : filtre à particules diesel et catalyseur de la réduction des oxydes d’azote
Filtrer la suie et réduire les oxydes d’azote au même endroit : cela fait quelques années que des ingénieurs travaillent à la combinaison de ces deux missions essentielles du traitement des gaz d’échappement dans les véhicules. Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer montrent que le projet n’est pas irréaliste. La suie, en tout cas, ne devrait pas faire obstacle à sa réalisation
Coup d’envoi pour l’exploitation énergétique de la biomasse humide
Le 28 mars 2014, une nouvelle installation d’essai sera inaugurée à l’Institut Paul Scherrer, pour l’étude de la production d’énergie à partir de la biomasse humide. Logée dans un container, cette installation devrait produire du biogaz synthétique à partir de lisier, de boues d’épuration ou d’algues.