L'histoire du PSI

Les lignes qui suivent présentent une rétrospective chronologique, avec les principaux jalons historiques, ainsi qu'une sélection des moments forts des 35 premières années.

2023

La mission JUICE de l’Agence spatiale européenne (ESA) vise l’exploration de la planète Jupiter et de ses lunes. Le PSI y participe.
  • SLS 2.0: La Source de Lumière Suisse SLS au PSI sera temporairement arrêtée pour l’exécution du grand projet de mise à niveau SLS 2.0. Elle sera remise en service en 2025 et fournira alors de la lumière de type rayons X encore plus intense que jusque-là pour des expériences scientifiques pionnières.
  • Dans le cadre de la «BRAIN Initiative», des scientifiques du PSI se voient allouer un subside de plus de 2,6 millions de dollars par les Instituts américains de la santé (NIH) aux Etats-Unis. Leur objectif est de cartographier intégralement le cerveau de la souris. La décision des NIH d’investir cette somme dans un projet conduit à un institut helvétique témoigne de la compétitivité exceptionnelle des scientifiques suisses et confirme la position du PSI comme centre de recherche mondiale de pointe.
  • Première mondiale: des scientifiques du PSI ont réussi à enregistrer sur des tomographies ce qui se passe à l’échelle microscopique lors de l’impression 3D de céramique à l’aide d’un laser. Les connaissances qu’ils en tirent contribueront à améliorer cette méthode prometteuse.
  • Des scientifiques du PSI ont identifié ce qu’on appelle des sesquiterpènes – des hydrocarbures gazeux émis par les végétaux – comme facteur essentiel de la formation des nuages. Cette découverte pourrait permettre de réduire les incertitudes des modèles climatiques et de faire des prévisions plus précises.
  • Dans le cadre d’une étude européenne de phase III, un premier patient atteint d’un cancer de l’œsophage a été traité par protonthérapie. C’est un pas de plus pour améliorer le traitement du carcinome de l’œsophage.
  • Le PSI participe à la mission JUICE de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui vise l’exploration de la planète Jupiter et de ses lunes. Le détecteur high-tech RADEM embarqué à bord devra, entre autres, fournir des éclaircissements sur les conditions complexes de rayonnement et l’environnement magnétique ultradynamique du système jovien.
  • Des scientifiques du PSI ont réussi une première: utiliser des modifications de l’apparence des cellules sanguines pour diagnostiquer des tumeurs. En se servant de l’intelligence artificielle, ils ont réussi à distinguer les personnes saines des personnes malades avec une précision d’environ 85 %.

2022

Au PSI, de nombreux groupes de recherche participent à la recherche sur l’énergie. Ils développent de nouvelles technologies et procédés de production innovante de l’énergie ou analysent le système énergétique complexe à l’aide de modèles informatiques sophistiqués. Tous contribuent à une production d’énergie sûre et propre à l’avenir.
  • Le 23 octobre, l’Institut Paul Scherrer PSI ouvre ses portes au public, le temps d’une journée. Plus de 40 stations interactives permettent à quelque 15 000 personnes intéressées de découvrir les nombreux domaines de recherche du PSI.
  • Comment la Suisse peut-elle réussir la transition énergétique et atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050, le tout à moindre coût et en garantissant l’approvisionnement énergétique? Les chercheuses et les chercheurs du PSI apportent des réponses à ces questions brûlantes en s’aidant d’un modèle informatique dont l’ampleur est unique en son genre et qui leur sert à élaborer différents scénarios d’avenir énergétique.
  • Swissmedic donne son autorisation pour le nouveau laboratoire pharmaceutique de fabrication de médicaments radiopharmaceutiques au PSI. Avec ses trois unités de production ultramodernes, il permet de faire passer rapidement des médicaments inédits et innovants à l’application clinique.
  • Des chercheuses et des chercheurs ont mesuré la composition des particules fines sur 22 sites en Europe. Le résultat de cette étude internationale, placée sous la direction de l’Institut Paul Scherrer PSI, est une carte des principales sources d’aérosols en Europe. Les résultats peuvent permettre de rendre la protection de l’air plus efficace et de préserver la santé de la population.
  • Le 15 mai 2022, la nouvelle exposition au centre de visiteurs psi forum s’ouvre au public. Elle montre l’ampleur de la contribution du plus grand centre de recherche du Domaine des EPF et de Suisse aux questions majeures auxquelles la société fait face: de la transition énergétique au développement technologique, en passant par la lutte contre le cancer.
  • Des chercheuses et des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI et de l’Université de Bâle ont mis au point un test rapide pour le dépistage du Covid-19. Son principe de fonctionnement inédit promet des informations fiables et quantifiables sur la maladie Covid-19 d’un patient ou d’une patiente et sur son évolution, mais aussi sur d’autres maladies et variants possibles du Covid.

2021

En fondant plusieurs entreprises, le PSI renforce les sciences des données en Suisse. L’objectif est, entre autres, de traiter efficacement d’immenses quantités de données et de contribuer au développement des ordinateurs quantiques.
  • L’Institut Paul Scherrer PSI livre un composant essentiel pour le réflectomètre ESTIA de la Source de spallation européenne ESS à Lund, en Suède. Lorsqu’elle sera opérationnelle en 2026, l’ESS sera la source de neutrons la plus puissante du monde. Grâce aux instruments de l’ESS, des chercheurs et les chercheuses du monde entier analyseront des processus et des structures à l’échelle de l’atome et feront progresser la recherche sur les matériaux.
  • Le 9 novembre 2021, une patiente atteinte d’un cancer du poumon est irradiée avec des protons. C’est une première en Suisse. Le PSI a une grande expérience dans le domaine de la protonthérapie et traite avec succès depuis 1996 des patientes et patients atteints de tumeurs au niveau du cou, de la tête et du tronc. Les cancers inopérables du poumon viennent désormais s’ajouter à la liste.
  • Le projet de recherche SURE (SUstainable and Resilient Energy for Switzerland) démarre au PSI. Des chercheuses et des chercheurs de dix institutions étudient, sous l’égide du PSI, comment assurer un approvisionnement énergétique aussi durable et fiable que possible en Suisse pour les prochaines décennies.
  • Le PSI renforce le domaine des sciences des données au travers de plusieurs initiatives et créations d’entreprises. Le site de l’institut s’enrichit d’un nouveau site du Swiss Data Science Center. L’ETH Zurich et le PSI ouvrent un centre commun pour le développement des ordinateurs quantiques, baptisé Quantum Computing Hub. L’objectif est de promouvoir la réalisation d’ordinateurs quantiques aussi bien sur la base de pièges à ions que de composants supraconducteurs. Le PSI fonde en outre une nouvelle division de recherche baptisée «Calcul scientifique, théorie et données».
  • Dans le cadre d’expériences conduites au PSI, une collaboration internationale de recherche a mesuré le rayon du noyau atomique d’hélium de manière cinq fois plus précise que jamais auparavant. Ce nouveau résultat permet de tester certaines théories fondamentales en physique.

2020

Un large éventail de recherches sur la pandémie causée par Covid-19 est mené au PSI. Les propositions de recherche sur le nouveau virus sont prioritaires.
  • La pandémie mondiale de coronavirus influence aussi le PSI. Le Conseil fédéral décrète que la Suisse est en situation extraordinaire. Le même jour, le PSI passe au troisième niveau le plus élevé de restriction opérationnelle, dans le cadre duquel, au maximum, seuls 20 % des collaborateurs sont au PSI. Les demandes pour de la recherche sur le Covid-19 sont traitées en priorité. Pour ce faire, la Source de Lumière Suisse SLS, notamment, reste en service. Parmi les autres unités d’exploitations prioritaires figure aussi la protonthérapie. Le traitement de patients cancéreux se poursuit donc sans interruption.
  • Le 1er avril, Christian Rüegg prend officiellement ses fonctions de nouveau directeur du PSI. Il reprend la tête de l’institut dans une période difficile. L’épidémie de coronavirus représente un défi pour les organisations de taille importante comme le PSI, qui sont aussi de gros employeurs.
  • Le message du Conseil fédéral relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation (FRI) pour les années 2021 à 2024 a été approuvé par le Parlement fédéral. Il contient notamment le budget réservé au domaine des EPF pour les années à venir, dans lequel sont également compris les 99 millions de francs nécessaires pour la mise à jour prévue de la Source de Lumière Suisse SLS. Ce projet d’upgrade dénommé SLS 2.0 a ainsi obtenu son feu vert.
  • La deuxième ligne de faisceau est en train d’être mise en service au SwissFEL, le laser à rayons X à électrons libres. L’équipe vient de franchir une étape majeure: elle a réussi à faire fonctionner en parallèle la ligne de faisceau Aramis, déjà en service, et la nouvelle ligne de faisceau Athos. Les expériences menées avec Athos devraient permettre de suivre des réactions chimiques et, par exemple, de montrer comment fonctionnent les catalyseurs ou comment certaines biomolécules déclenchent des maladies génétiques.
  • Le Conseil européen de la recherche (CER ou ERC) soutient à hauteur de 10 millions d’euros un projet collectif interdisciplinaire, qui porte d’un côté sur l’analyse structurale et biophysique de certains récepteurs photoniques et, de l’autre, sur leur développement en OptoGPCRs, c’est-à-dire en interrupteurs moléculaires photochromiques (commandés par la lumière) avec un large spectre d’applications dans les domaines de la biologie et de la médecine. Gebhard Schertler, directeur de la division de recherche Biologie et chimie au PSI, est directeur de recherche correspondant.

2019

À l'ouest du site du PSI, le parc Innovaare se développe, entre autres pour la coopération avec l'industrie.
  • Après avoir été nommé par le Conseil fédéral en octobre 2018, Joël Mesot, directeur du PSI, devient le 1er janvier le nouveau président de l'ETH Zurich.
  • La plus récente des grandes installations de recherche de l’Institut Paul Scherrer, le SwissFEL, est achevée. Le régime d’exploitation de la première ligne de faisceau Aramis a commencé en janvier 2019. La deuxième ligne de faisceau Athos suivra en 2020. En termes de taille, il n’existe que cinq installations comparables dans le monde: le SwissFEL est l’une d’elles.
  • Pose de la première pierre du Parc innovaare, le campus de l’innovation: ce site unique, où l’Institut Paul Scherrer PSI loue environ 70 % de l'espace disponible, offre un environnement idéal pour des entreprises de l’industrie qui souhaitent continuer à développer leurs innovations en étroite collaboration de la recherche. Pour les quelque 700 coopérations actives entre le PSI et l’industrie, le parc innovaare ouvre donc de nouvelles opportunités de développement.
  • Le brise-glace Polarstern lève l’ancre dans le cadre de la plus grande expédition polaire de l’Histoire pour passer environ 13 mois dans l’Arctique. L’expédition est baptisée MOSAiC pour Multidisciplinary drifting Observatory for the Study of Arctic Climate. Un projet de l’Institut Paul Scherrer PSI est à bord pour étudier la chimie de l’atmosphère.
  • Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI et de l’ETH Zurich ont développé une micromachine capable d’exécuter différentes actions. Le principe consiste à programmer la magnétisation de nanoaimants logés dans certains composants du microrobot pour contrôler ensuite ses différents mouvements au moyen de champs magnétiques. Des machines de ce genre, qui mesurent seulement quelques micromètres, pourraient par exemple être utilisées dans le corps humain pour exécuter de petites interventions chirurgicales.
  • Coup d’envoi du projet ReMaP (Renewable Management and Real-Time Control Platform), qui permet de relier l’ETH Zurich ainsi que les plateformes de recherche et développement NEST, move et ehub de l’Empa avec la plateforme de recherche et développement ESI du PSI. Cela permet d’exploiter et d’analyser en réseau les installations, mais aussi de contribuer dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050 de la Suisse à élucider certaines questions importantes encore ouvertes.

2018

Gantry 3 - la nouvelle unité de traitement ultramoderne au Centre de protonthérapie CPT.
  • On escompte que l’utilisation de matériaux multiferroïques devrait permettre l’avènement d’ordinateurs moins énergivores, car avec eux, il suffirait d’un champ électrique pour assurer le stockage magnétique des données. Des chercheurs au PSI ont réussi à rendre un matériau de ce genre compatible avec les températures de fonctionnement d’un ordinateur.
  • Le PSI a 30 ans. Lors d’une manifestation de jubilé, l’institut rend compte à ses parties prenantes des 30 ans de recherche conduits entre ses murs grâce à l’argent du contribuable helvétique. Il montre à ses bailleurs de fonds et ses partenaires de recherche que ces montants ont été utilement investis. Et présente des résultats dont tout le monde en Suisse peut profiter.
  • Une substance radioactive développée au PSI contre une forme particulièrement maligne de cancer de la thyroïde a le potentiel de devenir un médicament «blockbuster». Par sa structure, cette substance est aussi probablement capable de se fixer sur les cellules d’autres types de tumeurs et de les détruire avec son rayonnement. L’objectif de l’entreprise de biotechnologie lausannoise Debiopharm est de poursuivre le développement de la substance active du PSI jusqu’au stade de médicament homologué.
  • L’industrie de l’électronique attend d’un nouveau type de transistor de puissance en nitrure de gallium qu’il offre des avantages considérables par rapport aux transistors à haute fréquence qui sont utilisés aujourd’hui. Des chercheurs du PSI ont réalisé une première: visionner un flux d’électrons dans le transistor en question. Les éléments de connaissance ainsi obtenus permettront de développer les transistors plus rapides et plus performants, une condition indispensable pour le passage de nos réseaux de communication au standard 5G.
  • Dans le cadre d’un projet commun avec l’Hôpital universitaire de Zurich et l’Université de Zurich, le PSI a élargi ses capacités dans le domaine de la protonthérapie avec une nouvelle unité de traitement ultramoderne: la nouvelle Gantry 3.
  • Lors de la combustion du carburant, les moteurs diesel produisent des oxydes d’azote (NOx) nocifs. C’est pourquoi l’industrie automobile ajoute de l’ammoniac gazeux aux gaz d’échappement. Mais à basses températures, cette méthode ne fonctionne pas de manière optimale. Des scientifiques du PSI ont réussi à identifier au niveau moléculaire ce qui pourrait résoudre le problème dans le moteur. Ces connaissances donnent aux fabricants les moyens d’améliorer l’efficacité de leurs catalyseurs pour les véhicules diesel.
  • Utiliser l’énergie issue de déchets organiques de manière efficiente: le PSI et Energie 360° se sont vu décerner le Watt d’Or 2018 de l’Office fédéral de l’énergie pour cette contribution importante à un approvisionnement énergétique durable.

2017

Représentation en 3D de la structure interne d'une micropuce (processeur Intel). L’image montre une vue directe du niveau où se trouvent les transistors.
  • Une spin-off du PSI remporte le Swiss Technology Award de cette année: il s’agit de la jeune entreprise GratXray qui développe une nouvelle méthode de diagnostic précoce du cancer du sein.
  • Une technologie développée au PSI permet de produire environ 60% de biogaz en plus que les méthodes conventionnelles à partir de déchets organiques. Un test de 1000 heures conduit à la station d’épuration et de traitement de biodéchets de Werdhölzli, à Zurich, l’a confirmé. Il a été mené en collaboration avec le fournisseur d’énergie zurichois Energie 360°.
  • Les chercheurs du PSI ont réussi une première: visualiser les directions de l’aimantation dans un objet magnétique tridimensionnel. Les plus petits détails de leur visualisation étaient de l’ordre du dixième de millième de millimètre. La structure magnétique visualisée a révélé notamment un motif bien particulier: des singularités magnétiques appelées points de Bloch qui jusque-là été n’avaient été prédites qu’en théorie.
  • Des chercheurs du PSI ont réalisé des radiographies détaillées en 3D d’une puce informatique usuelle. Leur procédé a permis pour la première fois de visualiser de manière bien nette les parcours des fils électriques et les transistors situés à l’intérieur– sans distorsions ni déformations – et ce sans endommager l’échantillon. La largeur de ces fils électriques est de seulement 45 nanomètres (45 millionièmes de millimètre), et la hauteur des transistors de 34 nanomètres. Pour les fabricants, déterminer si la structure de leurs puces est finalement conforme aux attentes représente un important défi. Ces résultats constituent donc une application importante pour un procédé spécifique de tomographie à rayons X que des chercheurs du PSI développent depuis quelques années.
  • Le Laboratoire d’analyses des systèmes énergétiques du PSI a examiné à quoi pourrait ressembler l’approvisionnement en électricité de la Suisse d’ici 2050 dans différentes conditions. Sur base de leurs calculs, les chercheurs du laboratoire peuvent se prononcer sur de futurs développements et déterminer, par exemple, par quels biais il serait possible d’atteindre les objectifs ambitieux de réduction d’émissions de CO2, moyennant des coûts aussi bas que possible.

2016

Le président de la Confédération Johann N. Schneider-Ammann et le directeur du PSI Joël Mesot inaugurent le SwissFEL.
  • La nouvelle grande installation de recherche du PSI, le SwissFEL, est solennellement inaugurée en présence du président de la Confédération Johann Schneider-Ammann. Les percées scientifiques attendues du SwissFEL permettront des avancées importantes dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et des technologies de l’information, ainsi que dans le domaine de la santé.
  • Il y a 20 ans, en première mondiale, un patient cancéreux était traité au PSI au moyen d’un nouveau procédé d’irradiation: la technique dite Spot Scan pour faisceaux de protons. A l’époque, cette méthode développée par des chercheurs du PSI représentait une percée dans le domaine de la radiothérapie. Aujourd’hui, dans le monde entier, elle est la procédure standard en protonthérapie. Au PSI, elle a déjà permis de traiter de manière routinière plus de 1200 patients atteints d’un cancer.
  • La plateforme ESI qui entre en service permet de démontrer à quoi doivent ressembler des concepts de stockage intégraux pour qu’un approvisionnement énergétique décentralisé au moyen d’énergies renouvelables puisse fonctionner.
  • Le deutéron – l’un des noyaux atomiques les plus simples, composé seulement d’un proton et d’un neutron – est nettement plus petit qu’on ne l’avait imaginé jusqu’ici. Tel est le résultat auquel aboutit un groupe international de chercheurs, qui a conduit des expériences à ce sujet au PSI. Les expériences ont été menées au PSI, car c’est là que se trouve la plus puissante source de muons du monde nécessaire à la fabrication de deutérium muonique en quantités suffisantes.

2015

DRS4, une puce électronique de haute précision permet de mesurer des intervalles de quelques billionièmes de seconde.
  • DRS4 est une puce électronique de haute précision développée au PSI qui pourrait décrypter la totalité physique de notre univers. En outre, cette puce permet aujourd’hui aux médecins de localiser de manière extrêmement précise certaines tumeurs cérébrales.
  • Notre univers est composé de nettement plus de matière que ce que les théories actuelles permettent d’expliquer. Ce fait représente l’une des grandes énigmes de la science moderne. Une manière de clarifier cette dissension passe par ce qu’on appelle le moment dipolaire électrique du neutron. Dans le cadre d’une coopération internationale, des chercheurs du PSI ont développé une nouvelle méthode qui contribuera à déterminer ce moment dipolaire avec une précision inégalée.
  • En octobre 2015, le PSI ouvre ses portes à toutes et à tous. Ses scientifiques lèvent le voile sur de nombreux sujets de recherche de l’institut. Les visiteurs sont plus de 10 000 à céder à la fascination pour le PSI en tant que «ville de recherche».
  • Des chercheurs du PSI ont développé un procédé de revêtement qui pourrait améliorer l’efficacité des piles à combustible. Les scientifiques du PSI ont déjà déposé un brevet pour ce procédé qui se prête à la fabrication en série.
  • Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer ont réussi à produire dans un matériau semi-conducteur des schémas réguliers 16 fois plus petits que dans les puces informatiques actuelles. Ils ont ainsi fait un pas important vers des composants informatiques encore plus petits. L’industrie considère que des structures de cette taille seront la norme en 2028.
  • La poussière fine issue des moteurs à essence est nocive pour nos voies respiratoires, qu’elle provienne de moteurs déjà anciens ou de modèles conformes à la nouvelle norme européenne. Les particules fines facilitent la pénétration d’agents pathogènes dans les poumons. C’est ce qu’ont démontré des chercheurs de l’Université de Berne et du PSI dans le cadre d’une expérience réaliste en laboratoire.

2014

Le grand accélérateur de protons du PSI permet de la recherche de pointe dans divers domaines depuis 40 ans.
  • Pendant les jours de smog hivernal, la combustion du bois représente en Suisse la principale source de particules fines carbonées, délétères pour la santé. C’est ce que montre une vaste étude menée dans notre pays sur la pollution aux poussières fines. Elle a duré cinq ans et été conduite par des scientifiques du PSI, de l’Université de Berne et de l’ETH Zurich.
  • Des chercheurs du PSI ont développé un procédé qui permet à l’imagerie tomographique d’accéder à de nouveaux ordres de grandeur: il sera ainsi possible à l’avenir de générer, par exemple, des images plus détaillées de tissus biologiques. A l’aide d’un dispositif de mesure installé à la Source de Lumière Suisse SLS et spécialement conçu à cet effet, ils ont obtenu une résolution de 16 nanomètres avec un échantillon plus épais et établi un record du monde par la même occasion.
  • Les CFF lancent un nouveau modèle de Minibar dans leurs trains Intercity. Il est équipé d’un système de pile à combustible au développement duquel le PSI a contribué. En dépit des contraintes d’espace, le Minibar dispose avec ce système de suffisamment d’énergie pour préparer aussi des capuccinos et des latte macchiato.
  • Recherche sur les matériaux, physique des particules, biologie moléculaire, archéologie : depuis 40 ans, le grand accélérateur de protons du PSI rend possible de la recherche de pointe dans différents domaines. Son anniversaire est célébré à l’occasion d’un symposium.
  • Depuis 1984, en 30 ans, plus de 7200 patientes et patients atteints de certaines tumeurs oculaires ont été irradiés au moyen de faisceaux de protons. Le PSI figure ainsi parmi les centres au monde qui ont le plus d’expérience dans la lutte contre cette maladie rare.

2013

Le détecteur cylindrique à pixels (BPIX) à l’aide duquel l’existence du boson de Higgs était prouvé et qui était développé et construit en majeure partie au PSI.
  • Le PSI et la HES du nord-ouest de la Suisse fondent l’institut de la biomasse et de l’efficacité des ressources (IBRE).
  • Pose solennelle de la première pierre du nouveau grand instrument de recherche SwissFEL.
  • Un apprenti en électronique du PSI remporte la médaille d’or aux championnats du monde des métiers à Leipzig.
  • Le Canton d’Argovie et l’Institut Paul Scherrer (PSI) présentent le concept PARK innovAARE, site régional candidat du parc suisse d’innovation.
  • Des chercheurs du PSI retirent des enseignements importants sur les accumulateurs sodium-ion, l’effet mémoire des accumulateurs lithium-ions et les piles à combustible dotées de catalyseurs aérogels novateurs.
  • Journée de la jeunesse, avec des expériences et des cours destinés à 2500 personnes : des enfants, des jeunes et des personnes qui ont su le rester.
  • Le prix Nobel est attribué à la prédiction théorique du boson de Higgs, qui explique l’origine de la masse. Un an auparavant, l’existence du boson de Higgs avait été démontrée pour la première fois au CERN. Une découverte rendue possible par un détecteur à pixels. développé et construit pour l’essentiel au PSI, et ayant nécessité 16 ans de travail.

2012

Des chercheurs du PSI en train de charger un échantillon de matériau dans un poste de mesure à la SLS. Les rayons X permettent ici l'analyse de matériaux avec une précision très élevée.
  • En collaboration avec le Conseil mondial de l’énergie, le PSI développe des modèles énergétiques pour le calcul des systèmes énergétiques globaux.
  • Signature de contrat de collaboration avec l’industrie suisse pour l’usinage de haute précision des structures accélératrices du SwissFEL. A cet effet, le PSI met à disposition de l’industrie son savoir-faire technologique.
  • Le PSI organise le congrès sur l’énergie : des représentants du politique, de l’économie et de la recherche débattent avec la Conseillère fédérale Doris Leuthard.
  • Un contrat de licence est signé avec des entreprises suisses, pour la commercialisation d’une technique développée au PSI : la rétention d’aérosols d’iode radioactifs en cas d’avarie de centrale nucléaire.
  • Des physiciens du PSI observent la première fois une scission d’électron dans un corps solide. Ces résultats sont susceptibles, entre autres, de contribuer à améliorer la compréhension de la supraconductivité.
  • Une méthode d’imagerie du sein, développée au PSI en collaboration avec l’hôpital cantonal de Baden et Philipps, pourrait apporter une nette plus-value en matière de diagnostic du cancer du sein.
  • Les mesures effectuées à la source SINQ par radiographie neutronique sur des filtres à particules diesel suscitent l’intérêt du secteur automobile.

2011

Vue aérienne de l'Institut Paul Scherrer (site ouest) prise en juin 2009. Au premier plan la SLS.
  • Au PSI, on démontre pour la première que le rayonnement solaire sous haute concentration permet de produire à base d’eau et de CO2 du syngas (hydrogène et CO), un précurseur de carburants comme l’essence ou le kérosène. Pour cette découverte, les chercheurs du PSI se voient décerner le Golden Idea Award d’IDEE-SUISSE®.
  • Décryptage de la structure fondamentale de la vision, processus où la rhodopsine joue un rôle important. Une équipe de chercheurs du PSI a réussi à déterminer la structure de cette protéine dans un état d’excitation de courte durée.
  • Le Conseil d’Etat et le Grand Conseil du canton d’Argovie donnent leur autorisation à la construction de l’installation SwissFEL dans la forêt de Würenlingen.
  • La SLS fête ses 10 ans. Les résultats de recherche obtenus durant cette période, dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie, ont été répercutés dans plus de 2000 publications scientifiques. Ils ont aussi débouché sur de nombreuses applications industrielles, notamment dans l’industrie pharmaceutique. Au moment de sa mise en service, la SLS comptait 4 lignes de faisceaux. Dix ans plus tard, elle en comporte 18.
  • L’installation UCN produit pour la première fois des neutrons ultrafroids pour l’expérience nEDM, dont l’objectif est la mesure du moment dipolaire électrique.
  • Le PSI et Belenos Clean Power AG ont développé un système de pile à combustible qui devrait pouvoir être intégré à prix abordable dans un véhicule compact. Au cours de sa durée de vie, ses coûts seraient similaires à ceux d’une voiture conventionnelle. PSI et Belenos se voient décerner le Watt d’Or 2011 pour ce pas important vers une mobilité écologique.

2010

Le directeur du PSI Joël Mesot explique la nouvelle grande installation de recherche SwissFEL au Conseiller fédéral Didier Burkhalter.
  • DECTRIS, une spin-off du PSI dans le domaine des détecteurs de rayons X à pixels, est la lauréate du Swiss Economic Award 2010 pour jeunes entreprises.
  • Des expériences au PSI montrent que le rayon du proton est plus petit qu’on ne le pensait. Une découverte susceptible d’avoir des conséquences sur notre compréhension de la naissance de l’univers. Ces résultats figurent dans le palmarès international des 10 découvertes les plus importantes de l’année.
  • Le PSI reçoit la visite du Conseil fédéral au grand complet.
  • Inauguration de l’accélérateur de neutrons de 250 MeV, en présence du Conseiller fédéral Didier Burkhalter et du président de Swissmem Johann Schneider-Ammann.
  • 25 ans de traitement des tumeurs oculaires par irradiation par faisceaux de protons, et mise en service de la nouvelle station OPTIS2 pour la radiothérapie. A ce jour, plus de 5500 patients souffrant de tumeurs oculaires ont été traités avec succès par protonthérapie au PSI.
  • A la source de muons et à la source de neutrons, on mène des expériences pionnières sur les supraconducteurs au fer (les pnictides), qui viennent d’être découverts.

 

2009

Des chercheurs du PSI préparent la mesure des neutrons dans le système de couches fines.
  • Un nouveau procédé de production de gaz naturel synthétique à partir du bois est testé avec succès. Il vaut aux chercheurs du PSI d’être récompensés par le Watt d’Or 2009.
  • Des expériences menées aux grands instruments du PSI permettent de tirer de nouveaux enseignements sur les supraconducteurs et leurs propriétés.
  • Venkatraman Ramakrishnan est un utilisateur de longue date de la SLS au PSI, où il mène régulièrement des expériences pour déterminer les structures de ribosomes. Cette année, ses travaux de déterminations de structures lui valent le prix Nobel de chimie.
  • La première PSI Thesis Medal, qui distingue une thèse de doctorat exceptionnelle, est décernée à un utilisateur des grands instruments de recherche du PSI. Le prix est attribué désormais tous les deux ans, à l’occasion de la réunion à l’institut de la communauté des utilisateurs du PSI.
  • Le Laboratoire de diffusion neutronique fête ses 25 ans.

2008

Nicolas Hayek en dialogue avec des scientifiques du PSI sur la recherche sur les piles à combustible à la Source de Lumière Suisse SLS.
  • Le PSI fête ses 20 ans avec de nombreuses manifestations destinées au grand public, entre autres deux jours portes ouvertes, au cours desquelles quelque 12'000 visiteurs découvrent de plus près la recherche au PSI.
  • Démarrage du projet PSI-XFEL (aujourd’hui SwissFEL), avec la construction d’une halle d’essai d’une longueur de 70 mètres pour l’installation d’essai de l’accélérateur d’électrons de 250 MeV.
  • Inauguration du laboratoire des écoliers iLab. Son objectif : enthousiasmer davantage de jeunes gens pour un métier dans un domaine des sciences naturelles.
  • Démarrage de la collaboration du PSI avec Swatch/Belenos AG pour le développement de systèmes de propulsion de voitures par piles à combustible.
  • Le 1er août 2008, Joël Mesot devient le nouveau directeur du PSI. Il fixe comme priorités un renforcement des réseaux entre le PSI et les hautes écoles de Suisse, un resserrement de la collaboration avec l’industrie, la préservation de la compétitivité internationale des grands instruments de recherche existants et la réalisation du projet d’avenir SwissFEL.
  • Cérémonie des 20 ans du PSI, en présence du président de la Confédération, Pascal Couchepin, et de plus de 200 invités.

2007

Installation de protonthérapie Gantry.
  • Départ de Ralph Eichler, directeur du PSI, pour l'ETH Zurich; Martin Jermann, physicien ETH, devient directeur par intérim.
  • 10 ans de la SINQ, avec un colloque anniversaire et une Journée des neutrons pour la population; augmentation du flux de protons au grand cyclotron, qui atteint un nouveau seuil record de 2,16 mA (1,3 MW).
  • Début de l'irradiation de patients avec le cyclotron supraconducteur (COMET) et passage à l'exploitation sur toute l'année pour la protonthérapie; entre autres, 15 jeunes enfants atteints d'un cancer sont traités avec succès par radiothérapie sous anesthésie.

2006

Inauguration de la ligne de faisceaux TOMCAT.
  • Techniquement, le problème de l'élimination des déchets nucléaires peut être résolu par le stockage géologique définitif. Cependant, il serait plus élégant de transformer des noyaux atomiques à longue période vie en noyaux à période de vie brève. Le développement de la cible en métal liquide MEGAPIE au PSI ne double pas seulement la puissance de la source de neutrons SINQ, mais il propose aussi un éventuel concept pour la transformation des déchets nucléaires à période de vie longue.
  • Grâce au doublement de sa puissance, la source de neutrons éveille un surcroît d'intérêt auprès des chercheurs. De nouveaux instruments de recherche permettant de mener de nouvelles expériences sont mis en place.
  • Le conseil des EPF confie la direction du Centre de compétences pour l'énergie et la mobilité au PSI. Le canton d'Argovie accorde un prêt de 10 millions de francs pour le Centre de compétence.
  • Mise en service des lignes de faisceaux TOMCAT (avec l'EPF de Lausanne) et POLLUX (avec l'université d'Erlangen-Nuremberg) pour les utilisateurs de la SLS.
  • Mise en service d'une source d'onduleurs à femto-secondes sur la SLS; des instantanés à haute résolution des oscillations du réseau cristallin peuvent ainsi être réalisés.
  • Nouveaux résultats reconnus dans le monde entier en recherche sur les supraconducteurs (obtenus avec des muons à basse énergie) et en biologie moléculaire (pilotage des cellules formant les vaisseaux).
  • Construction des grands composants du Gantry 2 (appareil de protonthérapie pour l'irradiation des tumeurs qui bougent avec la respiration, p. ex. les cancers du poumon et du sein). Le canton d'Argovie sponsorise la protonthérapie à hauteur de 1 million de francs.

2005

Image tirée du film en 3D 'Le tour du monde en 80 millions d'années'.
  • Mise en service de l'installation pilote du PSI et de l'ETH Zurich, d'une puissance de 300 kW, pour la production de chaleur industrielle solaire à haute température en Israël.
  • Décision de construction d'une installation pilote d'une puissance de 1 MW pour la production de méthane à partir du bois.
  • Développement de la technique très prometteuse de microscopie en contraste de phase.
  • Le PSI organise l'olympiade hivernale des Instituts européens de recherche à Disentis-Sedrun.
  • Swiss Technology Award pour l'épuration catalytique sélective des gaz d'échappement (système SCR).
  • Première au psi forum du film en 3D primé sur le cycle du carbone, Le tour du monde en 80 millions d'années.
  • Le PSI propose aux groupes intéressés des visites guidées pour montrer les conséquences des recherches d'Einstein au PSI. Lors de la Journée portes ouvertes sur le thème de la physique, plus de 9000 personnes visitent le PSI, un nouveau record.

2004

Essai pratique de la HY-LIGHT en 2004.
  • Livraison du cyclotron médical supraconducteur compact COMET; pour la première fois en Europe, de jeunes enfants atteints d'un cancer peuvent profiter de la protonthérapie (sous anesthésie) au PSI et bénéficier de chances de survie nettement plus grandes.
  • La voiture légère HY-LIGHT développée en partenariat par le PSI et Michelin, fonctionnant avec des piles à combustibles du PSI, fait des essais pratiques concluants à Shanghai (2l d'équivalent essence/100km).
  • Le PSI fête les 30 ans du Cyclotron; cette machine se trouve encore à la pointe du développement mondial.
  • Grâce aux informations sur le génome, des chercheurs peuvent étudier avec la SLS des structures de protéines qui ont peut-être un rapport avec des maladies. Ainsi, un jour, pourra-t-on mettre au point des médicaments sur mesure. La demande de telles recherches est très importante, la SLS est constamment agrandie et améliorée.

2003

Recherche sur les aérosols dans la chambre à smog en 2003.
  • L'Institut Paul Scherrer est parfaitement intégré dans le monde scientifique international et il est un partenaire demandé dans le monde entier. Le PSI développe pour le laboratoire de recherches européen CERN à Genève, des nouveaux détecteurs géants pour les expériences de physique en cours.
  • Début des travaux préliminaires pour le nouveau grand instrument de recherche, le SwissFEL, le laser à rayons X à impulsions lumineuses extrêmement courtes.
  • Méga-molécules créées par la lumière du soleil: les résultats obtenus dans la nouvelle chambre à smog, qui ont fait sensation, font connaitre cette installation d'essai et d'investigation dans le monde entier; la recherche sur les aérosols menée au PSI (également, entre autres, au Jungfraujoch) se trouve ainsi sous les feux de la rampe.
  • Mise en service sur la SLS de la ligne de faisceaux XIL (lithographie par interférence de rayons X), qui permet de générer des nanostructures extrêmement précises (record du monde!).
  • Journée portes ouvertes: aperçu des mondes réels du futur pour 6000 personnes avides de connaissances.
  • Pour la première fois, le nombre de scientifiques extérieurs qui utilisent les grandes installations du PSI au cours de l'année a dépassé 1500.

2002

Cristal d'un enzyme de réparation de l'ADN.
  • Ralph Eichler devient le nouveau directeur. La vision de ce professeur à l'ETH Zurich, spécialiste de physique expérimentale des particules, est la construction d'un laser à électrons libres permettant l'étude de minuscules structures en un temps extrêmement bref.
  • Lancement d'HESSI, un satellite de la NASA, avec à bord un télescope à rayons-X développé au PSI pour l'observation des activités solaires de haute énergie.
  • Inauguration et mise en service d'une deuxième ligne de la SLS pour l'étude de la cristallographie des protéines (avec la participation de Novartis, de Roche et de la société Max-Planck).
  • Journée portes ouvertes sur le thème: Surfaces, limites familières et inconnues. 5500 visiteurs.

2001

Forage de la glace dans les monts Altaï.
  • Inauguration de la SLS le 19 octobre en présence de la conseillère fédérale Ruth Dreifuss.
  • Spécification et acquisition d'un cyclotron supraconducteur compact (COMET) pour la protonthérapie.
  • Premiers parcours d'essais de la VW Bora HY Power, équipée de piles à combustibles et de super-condensateurs pour la récupération de l'énergie de freinage; ce véhicule franchira le col du Simplon en janvier 2002.
  • Expédition d'une équipe de recherche dans les monts Altaï, en Sibérie; les analyses des carottages des glaciers révèlent une augmentation considérable de la température dans cette région au cours de 150 dernières années.

2000

PANDA, une installation pour l'étude des systèmes de sécurité passifs dans les nouvelles centrales nucléaires.
  • En Suisse, l'énergie atomique constitue toujours une option. Au PSI, la recherche sur l'énergie nucléaire se concentre sur les aspects liés à la sécurité: concepts de réacteurs avec encore plus de sécurité inhérente, comportement des matériaux dans les réacteurs nucléaires et élimination en toute sécurité des déchets radioactifs.
  • Pour la première fois de la lumière synchrotron est générée sur la SLS.
  • Lancement du projet PROSCAN (amélioration de la protonthérapie) ; au cours des années suivantes, des fondations et des donateurs privés soutiendront le projet avec plus de 8 millions de francs ; le canton d'Argovie accordant par ailleurs un prêt de 5 millions de francs.
  • Début du développement de nouveaux procédés catalytiques pour transformer la biomasse en gaz naturel synthétique.
  • Mise en service de faisceaux de muons à basse énergie; ainsi, pour la première fois, des domaines magnétiques sont vus dans des métaux non magnétiques.

1999

La première édition de l'Energie-Spiegel, en 1999.
  • L'augmentation du flux du grand cyclotron du PSI fait de SINQ la seule source de spallation au monde dans le domaine du MW.
  • L'élément radiochimique bohrium est étudié pour la première fois grâce à seulement six atomes.
  • Lancement d'Energie-Spiegel qui, au cours des années suivantes, deviendra l'une des publications suisses les plus appréciées dans le domaine de l'énergie.
  • Le psi forum accueille son 20 000e visiteur.
  • Connaissances et aptitudes sont des conditions importantes pour la réussite d'un individu, mais aussi de l'économie dans son ensemble. La Suisse a besoin de spécialistes possédant une bonne formation. Le PSI y apporte sa contribution en formant 240 doctorants et 80 apprentis chaque année. Il gère plusieurs écoles spécialisées et encourage les spécialistes du PSI à avoir une activité d'enseignement.
  • La Journée portes ouvertes est organisée afin d'informer la population. Plus de 6000 personnes visitent les installations, parcourent les laboratoires et écoutent les explications des spécialistes du PSI sur leurs recherches.

1998

Fin des années 90: La Source de Lumière Suisse prend forme.
  • Début de la construction de la SLS. La géométrie particulière du bâtiment rend le PSI encore plus facilement reconnaissable depuis les airs. Cette source de lumière synchrotron, dont le coût est de 180 millions de francs, peut être utilisée comme une sorte de microscope géant, permettant aux chercheurs d'étudier des aspects du microcosme insondables jusqu'alors. Cela permet, par exemple, de développer des médicaments ou de nouveaux matériaux.
  • Nouvelles découvertes sur les propriétés magnétiques des matériaux grâce à la source de neutron SINQ. Les résultats sont mis en application pour le développement de mémoires magnétiques en technique de l'information.
  • Une pile à combustible de 1 kW atteint une durée de vie de 10 000 heures ; des super-condensateurs atteignent 100 000 cycles de chargement et de déchargement ; les conditions de base pour le montage dans un véhicule routier sont ainsi réunies.
  • Nouvelles découvertes sur le transport vertical d'ozone dans les vallées alpines. Les régions de haute montagne sont plus fortement polluées qu'on ne le pensait jusqu'alors en raison de l'augmentation du trafic transalpin.

1997

Mise en service du four solaire en 1997.
  • Le Conseil national et le Conseil des Etats approuvent la construction de la Source de Lumière Suisse SLS.
  • La technique de diffusion des neutrons sur l'installation SINQ permet d'acquérir de nouvelles connaissances sur les liquides magnétiques.
  • Mise en service d'un puissant four solaire pour l'étude des processus à haute température utilisés pour le stockage chimique de l'énergie solaire.
  • Transfert de l'antenne de Zurich du PSI au Centre suisse d'électronique et de microtechnique CSEM, à Neuchâtel.
  • Des entreprises suisses renommées fondent la société SLS Techno-TransAG afin d'exploiter les futures innovations de la SLS.

1996

Entrée en service en 1996: la source de neutrons de spallation SINQ
  • Le leadership est de plus en plus recherché, non seulement dans le domaine économique, mais aussi dans celui de la recherche. La grande installation de recherche SINQ, est solennellement inaugurée au PSI. Cette source de neutrons, la plus puissante de la planète, permet de mener des expériences impossibles jusqu'alors.
  • Le laboratoire de nanotechnologie entre en service et les premières structures pour le développement de biocapteurs sont fabriquées.
  • Une cellule solaire très efficace, dont le rendement est de 21,1%, est développée.
  • Le Conseil fédéral décide la réalisation d'un noveau grand instrument de recherche, la Source de Lumière Suisse SLS et transmet le message au Parlement.
  • Le premier patient cancéreux est traité avec des faisceaux de protons par la technique unique au monde du spot-scanning (Gantry du PSI).
  • Mise en service de nouveaux laboratoires salles blanches; dans les années suvantes seront développées ici, entre autres, des celluiles solaires hautement efficientes.

1995

Radiopharmacie au PSI: les composés à base de radionucléides sont réalisés dans la cellule chaude.
  • Auparavant, l'accélérateur de protons du PSI était utilisé pour la physique des particules élémentaires. Aujourd'hui, les applications pour la physique des solides, la radiopharmacie et la thérapie anticancéreuse sont privilégiées. Pour ce faire, le PSI a réussi à augmenter significativement la puissance maximale de l'accélérateur.
  • A côté de la chirurgie, l'irradiation est la principale forme de traitement des cancers. Le PSI développe une méthode pour détruire efficacement, avec des protons, les tumeurs profondes. Il met également au point des produits de radiopharmacie capables de détecter et de détruire les cellules cancéreuses.
  • Les propriétés chimiques de l'élément 106 (seaborgium) sont déterminées pour la première fois.
  • Etudes innovantes du bilan en CO2 des systèmes énergétiques: le PSI se positionne ainsi comme un centre de compétences pour les analyses des systèmes énergétiques.

1994

Inauguration des bâtiments de recherche énergétique en 1994.
  • La mondialisation de la société exige de plus en plus de mobilité. Des systèmes de transport émettant peu de substances nuisibles sont indispensables au développement durable. L'Institut Paul Scherrer participe également à la recherche dans ce sens. Le PSI organise des Journées de l'énergie au cours desquelles est présenté pour la première fois l'objectif de deux kilowatts par personne. De nouveaux laboratoires et halls dédiés à la recherche énergétique sont inaugurés.
  • Le projet du PSI hydrogène solaire vise à stocker l'énergie solaire, permettant d'utiliser aussi cette précieuse ressource quand le soleil ne brille pas.
  • Mise hors service du réacteur de recherche SAPHIR.
  • Première école d'été sur la diffusion des neutrons à Zuoz. Elle est depuis devenue une réunion de renommée internationale ou ce rencontrent d'éminents spécialistes en la matière et de jeunes scientifiques.
  • Les émissions de CO2 sont reconnues comme un problème dont la résolution est urgente.
  • Mise en service d'un nouveau complexe de laboratoires en salle blanche. Au cours des années qui suivront, y seront développées, entre autres, des cellules solaires de conception nouvelle, très efficaces.
  • Des détecteurs de protons et de rayons X développés au PSI sont installés sur les satellites de l'ESA et de la station russe MIR et mesurent pour la première fois avec une grande précision les modifications de la ceinture de radiation de Van Allen au voisinage de la Terre à partir des variations de l'activité solaire.
  • Nouvelles connaissances sur la stabilité à long terme des structures en ciment dans les nappes phréatiques marneuses; cela est important pour l'évaluation du potentiel de retenue des radionucléides dans un dépôt définitif pour déchets radioactifs.

1993

Les muons sont des sondes extrêmement sensibles, qui sont notamment utilisées en recherche sur les matériaux et sur les solides.
  • Le PSI met ses grandes instruments de recherche à la disposition des utilisateurs du monde entier. La qualité d'un projet de recherche est le critère décisif pour les utilisés. 50% des utilisateurs venaient de l'étranger, la plupart de UE.
  • La direction de la recherche sur la fusion est transférée du PSI à l'EPF de Lausanne.
  • Transfert de la production de routine des radio-isotopes à l'industrie; création avec l'université de Berne d'un nouveau centre de compétences en radiochimie.
  • Nouvelle découvertes en physique fondamentale sur la polarisation des muons de basse énergie; les muons deviennent ainsi des sondes intéressantes pour l'étude des surfaces des matériaux et les surfaces de séparation.
  • Fin de la thérapie pionique après le traitement de plus de 500 patients souffrant de tumeurs. Les expériences et les nouvelles connaissances acquises ont permis le développement au PSI de la technique d'irradiation avec spot-scanning, unique au monde.
  • La nouvelle loi sur les EPF entre en vigueur et le PSI devient une institution de recherche autonome dans le domaine des EPF.
  • Premiers succès dans le développement de techniques de radiothérapie spécifiques aux tumeurs, pour combattre les micro-tumeurs.
  • La méthode de diffusion des neutrons permet d'en savoir plus sur l'apparition de la supraconduction à haute température.

1992

Tomographie neutronique d'un buste de l'empereur romain Marc Aurèle réalisée au PSI. Cette œuvre en or pur a été radiographiée à l'aide de neutrons.
  • Meinrad Eberle devient le nouveau directeur. Professeur à l'ETH Zurich et ingénieur mécanicien. Il souhaite conférer au PSI une identité claire d'institut de recherche et de laboratoire pour des utilisateurs mondiaux. Les principaux thèmes de recherche sont la physique des particules, l'étude de la structure des solides et des biomolécules ainsi que la technique énergétique.
  • Des traceurs pour les études médicales de TEP développés au PSI conduisent à des résultats pharmacologiques reconnus au niveau international, permettant une meilleure compréhension de la maladie de Parkinson.
  • Mise en service du dépôt intermédiaire fédéral BZL pour déchets faiblement et moyennement radioactifs provenant de la médecine, de l'industrie et de la recherche.
  • Le PSI est également actif dans la recherche environnementale. Pour élucider les causes de la pollution de l'air, des couches de glace sont étudiées dans l'Arctique et sur les glaciers alpins et des mesures sont réalisées à l'aide de ballons sondes.
  • Au PSI, on analyse également les processus de combustion afin de permettre la conception de chauffages et de moteurs d'automobiles émettant peu de substances nuisibles.
  • Grâce à ses grandes compétences en recherche sur les matériaux, le PSI se voit régulièrement confier l'examen de découvertes historiques. Entre autres, la méthode de datation du radiocarbone a ainsi permis de déterminer avec précision, sur l'accélérateur TANDEM, l'âge de la momie des glaces Ötzi, découverte en 1991.
  • Début de la construction de la grande installation PANDA pour l'étude des systèmes de sécurité passifs destinés aux réacteurs à eau légère modernes pour centrales nucléaires

1991

La protonthérapie du PSI pour les tumeurs oculaires (OPTIS)
  • Démission du directeur Anton Menth, Wilfred Hirt devient directeur par intérim.
  • Sur l'injecteur II sont atteints pour la première fois 1,5 mA (flux de protons) et 1 mA dans le Cyclotron, condition pour disposer avec la SINQ d'une source de neutrons de spallation compétitive au niveau international.
  • Création d'un institut de radiobiologie médical en commun avec l'université de Zurich. Les travaux de recherche sont très appréciés au niveau international dans le domaine du diagnostic et de la thérapie des cancers. * Le 1000e patient souffrant d'une tumeur oculaire est traité dans les installations de protonthérapie OPTIS.

1990

Le satellite russe Spectrum-X-G.
  • Le 1er avril 1990, Anton Menth devient le nouveau directeur, en remplacement de Jean-Pierre Blaser.
  • Tiraillements dans le domaine de la politique énergétique à propos de l'équilibre entre recherche nucléaire et recherche non nucléaire.
  • Vérification expérimentale de la technique spot-scanning pour l'irradiation ultérieure de tumeurs profondes par faisceaux de protons.
  • Première utilisation de la tomographie par émission de positrons pour la représentation par imagerie des processus biochimiques se déroulant à l'intérieur de l'organisme.
  • Le PSI est en première ligne dans le domaine de la recherche spatiale. Il construit le détecteur du télescope EUVITA pour le satellite russe Spectrum-X-G et aussi, par la suite, pour des détecteurs de la NASA et de l'ESA, qui analysent les radiations spatiales, ouvrant ainsi de nouvelles fenêtres sur l'univers.

1989

Le PSI à l'époque de sa fondation.
  • Après la fusion, s'ouvrent au PSI de nouveaux domaines de recherche d'avenir en physique des solides, biomédecine, énergies renouvelables et sciences de l'environnement. Ils profitent de ses installations, dont certaines sont uniques.
  • Une nouvelle grande installation de recherche unique au monde, la source de neutrons SINQ, est construite. Elle offrira aux chercheurs du monde entier de nouvelles possibilités pour l'étude des matériaux. Sa réalisation était prévue de longue date. La fusion des instituts permet de dégager des moyens suffisants pour achever ce projet d'un montant de 60 millions en l'espace de huit ans.
  • Préparatifs pour porter la puissance de l'accélérateur de protons à 1 MW.
  • Début des recherches énergétiques en général: chimie solaire, électrochimie et recherches sur la combustion/diagnostic laser.

1988

La pièce maîtresse de la recherche sur les grandes installations au PSI en 1988: le grand accélérateur circulaire de protons.
  • Le 1er janvier 1988, l'Institut fédéral de recherche en matière de réacteurs (EIR) et l'Institut suisse de recherches nucléaires (SIN) ont fusionné pour former l'Institut Paul Scherrer, PSI. Un grand institut de recherche qui bénéficiera rapidement d'une réputation internationale voit ainsi le jour dans la vallée inférieure de l'Aare.
  • L'Institut porte le nom du physicien suisse Paul Scherrer, qui a vécu de 1890 à 1969. Très estimé au niveau international, il a travaillé comme enseignant et comme chercheur à l'ETH Zurich et a énormément contribué au niveau élevé atteint en Suisse par les sciences naturelles.
  • L'importance considérable du PSI pour les sciences suisses se reflète clairement dans la participation de personnalités éminentes à son acte fondateur. Les espoirs mis par le monde politique et les responsables de la formation dans le nouvel Institut sont immenses.