PSI Stories
Frapper le cancer en plein cœur
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI étudient à présent une méthode pour introduire des substances radioactives jusque dans le noyau cellulaire. La source de rayonnement reste ainsi confinée dans la cellule et agit de manière plus ciblée, car elle se retrouve plus près du matériel génétique.
Des médicaments fabriqués avec la plus haute précision
Au PSI, des scientifiques développent de nouveaux principes actifs contre le cancer. Ces derniers contiennent des substances radioactives que l’on injecte aux patients pour qu’ils atteignent la tumeur. Une fois qu’ils sont arrivés à leur cible, leur radiation doit détruire les cellules cancéreuses par contact direct. Mais avant qu’un médicament radiopharmaceutique de ce type puisse être testé sur un patient dans le cadre de premiers essais cliniques, il faut que sa sécurité soit garantie, afin que le patient en question ne subisse aucun dommage. C’est pourquoi chaque substance est produite et testée en conditions stériles au PSI, séparément pour chaque patient et uniquement sur commande.
Coopération avec la nature
Avec le SwissFEL, un nouveau paysage émergeA peine construit, le bâtiment du laser à rayons X à électrons libres SwissFEL a déjà disparu sous une levée de terre. Depuis, l’heure est aux plantations et aux aménagements au-dessus du grand instrument de recherche du PSI et aux alentours. Car sa situation particulière dans la forêt nécessite une intégration qui tienne compte de cet environnement. Le SwissFEL est ainsi pratiquement invisible de l’extérieur. Un nouveau biotope destiné à une faune et une flore rares émerge.
Désaffectation du réacteur de recherche Proteus
Début de l’enquête publique relative à la désaffectation de l’installation nucléaire Proteus à l’Institut Paul Scherrer PSIL’installation nucléaire Proteus est ce qu’on appelle un réacteur de puissance nulle. La puissance thermique du réacteur était limitée en fonctionnement à 1 kW maximum. Ceci signifie qu’il s’agit d’un réacteur d’essai qui était exploité à une puissance tellement faible qu’un liquide de refroidissement n'était pas nécessaire. Proteus a été mis en service en 1968. Le PSI souhaite désaffecter l’installation. Le projet de désaffectation est dès aujourd’hui communiqué au public dans les organes de publication officiels prévus par la loi.
Développement d'un nouveau médicament contre le cancer de la thyroïde
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une substance active qui permet de cibler et traiter une forme particulièrement maligne du cancer de la thyroïde. Le nouveau médicament a un avantage: il permet de traiter une certaine forme de cancer de la thyroïde où le traitement actuel est inefficace. Les chercheurs du PSI ont développé le radiotraceur à un stade suffisamment avancé pour qu’une première étude puisse être menée sur des patients à l’Hôpital universitaire de Bâle.
L'installation de recherche du Laboratoire chaud
Démarrage de l'enquête publique relative à une actualisation de l'autorisation d'exploitation de l'installation de recherche du Laboratoire chaud de l’Institut Paul Scherrer PSILe Laboratoire chaud de l’Institut Paul Scherrer PSI est une installation au sein de laquelle des chercheurs et chercheuses étudient les matériaux hautement radioactifs dans des enceintes blindées spéciales, également baptisées cellules chaudes. Cette installation est unique en Suisse. Elle sert la recherche appliquée sur les matériaux en analysant des échantillons hautement radioactifs de barreaux de combustibles et de matériaux de structure provenant de centrales nucléaires, de réacteurs de recherche et de l'accélérateur de proton du PSI. Grâce aux travaux du Laboratoire chaud, l’Institut Paul Scherrer contribue ainsi à la sécurité des centrales nucléaires suisses. Près de 32 salariés travaillent au sein de l'infrastructure spécialisée dans les techniques de sécurité et d'analyses du Laboratoire chaud.
A l'interface
Entretien avec Stefan Janssen, directeur du service aux utilisateurs
Stefan Janssen est directeur du service aux utilisateurs à l’Institut Paul Scherrer. Il explique dans l’entretien ci-après pourquoi les chercheurs externes apprécient autant les grands instruments de recherche du PSI, comment il s’y prend pour traiter les nombreuses demandes qui lui sont adressées et la manière dont il épaule les utilisateurs.
Attaquer le cancer de manière ciblée
Il existe des tumeurs contre lesquelles, apparemment, rien ne marche: ni la chimiothérapie, ni la radiothérapie externe, ni la chirurgie. Souvent, elles ont déjà formé des métastases et ne peuvent plus être éliminées par des méthodes conventionnelles. La seule issue qui reste alors, c’est la radiothérapie interne avec des substances radioactives ciblées, que l’on introduit directement dans la tumeur. Vingt chercheurs spécialisés œuvrent dans ce but au Centre des sciences radiopharmaceutiques à l’Institut Paul Scherrer PSI, une institution commune du PSI, de l’EPF Zurich et de l’Hôpital universitaire de Zurich.
En route pour le tunnel du faisceau
Depuis l’automne 2015, le tunnel du faisceau du nouveau grand instrument de recherche du PSI se remplit de composants mécaniques. L’un après l’autre, les composants prémontés sont acheminés à leur emplacement définitif.
Mesurer la simultanéité
Que fait un physicien lorsque son expérience nécessite un chronométrage d’une extrême précision? D’une précision telle que l’électronique existante n’est pratiquement d’aucun secours? Un chercheur de l’Institut Paul Scherrer PSI a décidé sans autre forme de procès de développer lui-même une solution: sa puce électronique de haute précision, baptisée DRS4, pourrait bien permettre de déchiffrer les lois physiques qui gouvernent notre univers tout entier. Incidemment, elle permet aujourd’hui déjà aux médecins de localiser des tumeurs cérébrales de manière extrêmement précise.