PSI Stories
Quel que soit le type d’argile, les radionucléides adhèrent à la roche d’accueil dans le dépôt en couches géologiques profondes
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer et de l’Académie hongroise des sciences ont travaillé conjointement, dans le cadre d’un projet de l’UE, afin d’étudier les propriétés de retention des roches argileuses dans un dépôt en couches géologiques profondes pour déchets hautement radioactifs. Les résultats de cette recherche montrent que les leçons apprises dans le cas de l’argile à Opalinus peuvent être transférés à l’argile de Boda, que l’on trouve en Hongrie.
Nouvelle table interactive sur le SwissFEL
Le SwissFEL sera mis en service à l’Institut Paul Scherrer PSI en 2016. Au centre pour les visiteurs psi forum, il est possible d’explorer aujourd’hui déjà le nouveau grand instrument de recherche du PSI : une table interactive suivra l’évolution du SwissFEL, de sa construction à son exploitation régulière, en passant par sa mise en service.
Calculer l’empreinte écologique
Cela fait 10 ans que l’Institut Paul Scherrer exploite ecoinvent, en partenariat avec l’EPF Zurich, l’EPF Lausanne, l’Empa et Agroscope. En matière de bilans écologiques, cette banque de données est mondialement à la pointe. La troisième version d’ecoinvent, la plus récente, réunit à présent de nouvelles données dans des domaines comme la production d’électricité, l’agriculture, le traffic, l’industrie minière et les produits chimiques. Pour le secteur de l’électricité, qui revêt une grande importance dans les analyses de cycle de vie, la banque de données inclut désormais plus de 80% de la production globale. Et certaines technologies y ont désormais leur place, comme la géothermie profonde, qui n’avaient pas été prises en compte jusqu’ici. Résultat : des évaluations écologiques plus précises des produits et des services
L’énergie solaire concentrée pour du zinc recyclé plus pur
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer (PSI) ont fait la démonstration à l’échelle du laboratoire d’un processus thermique solaire de production d’oxyde de zinc (un composé important pour la technologie), à partir de produits recyclés du zinc. Le degré de pureté du produit solaire dépasse celui que permet d’obtenir la voie industrielle établie
L'art de l'ingénierie, sur mesure
Pour que les électrons du SwissFEL ne se fourvoient pasCoûts réduits et taux d’erreurs minimal : dans le développement des alimentations de puissance pour les aimants du SwissFEL, les ingénieurs du PSI de la Section Electronique de puissance se sont fixé des objectifs ambitieux.
Eveiller la curiosité naturelle
Entretien avec Beat Henrich.Beat Henrich est physicien et dirige le laboratoire pour écoliers iLab, à l’Institut Paul Scherrer. Dans cet entretien, il explique comment il s’y prend pour enthousiasmer les jeunes pour la physique.
La physique sur réseau : mieux comprendre les gaz confinés
La méthode Boltzmann sur réseau a vu le jour au début des années 1990. Objectif de cette méthode de calcul : résoudre l’équation de Boltzmann de manière numérique, c’est-à-dire à l’aide d’ordinateurs. Avec leur nouveau modèle, des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer élargissent à présent le domaine d’application de la méthode de Boltzmann sur réseau à des situations plus complexes. Avec leur travail, les scientifiques du PSI ouvrent la voie à des simulations informatiques plus réalistes de nombreux processus techniques complexes, par exemple dans les structures microporeuses de catalyseurs techniques, dans les filtres à particules diesel, les microréacteurs à combustion, ou encore dans les piles à combustible.
High-tech jusqu’au toit
Dans la forêt de Würenlingen, les travaux de constructions avancent à grands pas : le bâtiment du SwissFEL, le nouveau grand instrument de recherche de l’Institut Paul Scherrer, doit être achevé d’ici fin 2014. Les exigences à satisfaire par la construction sont élevées. Le bâtiment doit assurer une exploitation sans heurt de cette installation hautement sensible.
Mesures des aérosols dans le monde : des chercheurs du PSI contribuent à combler les lacunes
Les aérosols sont des particules de poussière fine en suspension dans l’atmosphère. Ils sont susceptibles d’influencer le climat : par absorption directe ou par diffusion du rayonnement solaire, ou encore en tant que germes de condensation pour la formation des nuages. Les climatologues s’efforcent de quantifier ces effets de manière exacte, et d’améliorer ainsi les modèles climatiques. Mais leur tâche est compliquée par le fait qu’il n’existe pas de réseau complet de stations de mesure d’aérosols, déployé sur l’ensemble du globe. Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer s’engagent pour permettre des mesures des aérosols en continu, là où les lacunes sont les plus importantes.
Dépôts en couches géologiques profondes : les pores de la roche se referment
On sait d’ores et déjà que certaines réactions chimiques modifieront les caractéristiques du dépôt en couches géologiques profondes, de même que celles de la roche environnante (roche argileuse). Mais dans quelle mesure, et avec quelles conséquences pour la sécurité ? Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer tentent de répondre à cette question, en combinant expériences et simulations informatiques.