Recherche avec des neutrons
Le besoin de radionucléides pour le traitement du cancer est important
Les radionucléides ouvrent de nouvelles perspectives en termes de thérapies très efficaces dans le domaine du cancer. Christian Rüegg, responsable de la division Recherche avec neutrons et muons à l’Institut Paul Scherrer PSI, explique le rôle que joue la source suisse de neutrons à spallation SINQ du PSI pour le développement de tels médicaments.
Un médicament anticancéreux issu de la source de neutrons du PSI
A la source de neutrons SINQ, des chercheurs du PSI produisent des radionucléides qui contribuent au développement de nouveaux traitements anticancéreux efficaces et ciblés. Ils collaborent étroitement avec les hôpitaux des environs.
Une main à nulle autre pareille
Une sculpture en bronze de 3500 ans est analysée à la source de neutrons SINQ du PSI. Ce procédé offre aux restaurateurs un aperçu unique de l’intérieur de cet objet archéologique exceptionnel, ce qui est l’occasion d’en apprendre davantage sur sa réalisation.
Visualiser des champs magnétiques puissants en utilisant des neutrons
Des chercheurs du PSI ont réussi pour la première fois à visualiser des champs magnétiques très puissants en utilisant des neutrons. Ces champs magnétiques étaient jusqu’à un million de fois plus puissants que le champ magnétique terrestre. La méthode va maintenant permettre d’étudier aussi des aimants déjà intégrés dans certains appareils, comme les appareils d’imagerie à résonance magnétique nucléaire et les alternateurs.
Les procédés d’imagerie du PSI aident les fusées à décoller
Des chercheurs du PSI prêtent main forte à la navigation spatiale européenne avec leurs radiographies neutroniques qui permettent de contrôler la qualité de certains composants décisifs pour le décollage des fusées.
Les gaines de crayons combustibles et leurs propriétés
Johannes Bertsch travaille au PSI dans la division de recherche Energie nucléaire et sûreté, où il étudie les gaines qui enrobent le combustible exploité dans les centrales nucléaires.
Observer les électrons et allumer les bits
L’électronique doit rapetisser, devenir plus rapide et surtout moins énergivore. Au PSI, plusieurs groupes de recherche se penchent aussi sur ces thématiques. Des améliorations graduelles à la réorientation totale: voici un aperçu de qui travaille sur quoi en ce moment.
Le moment est venu de passer à autre chose
Si l’on réduit le format des composants électroniques, malheureusement, ils chauffent. En termes de miniaturisation, la limite du techniquement faisable sera aussi bientôt atteinte. Au PSI, Gabriel Aeppli et Christian Rüegg travaillent à de nouvelles solutions physiques pour améliorer les performances des mémoires de données et des ordinateurs.
L'UE accorde 14 millions à des chercheurs suisses
Une prestigieuse bourse de l’Union européenne a été décernée à une équipe incluant trois chercheurs du Domaine des EPF. Les scientifiques ont reçu aujourd’hui le contrat signé de l’UE qui confirme ce financement exceptionnellement important de 14 millions d’euros. Ce montant va leur permettre d’étudier certains effets quantiques qui pourraient constituer l’épine dorsale de l’électronique du futur.
Rendre possible l'impossible
L'utilisation de matériaux multiferroïques devrait ouvrir la voie vers des ordinateurs plus économes en énergie. Avec eux, il suffirait en effet d'un champ électrique pour assurer le stockage magnétique des données. Des chercheurs du PSI viennent de rendre un matériau de ce genre utilisable aux températures de fonctionnement d'un ordinateur.
Un matériau produit au PSI permet de mettre à l'épreuve certaines irrégularités de la théorie du Big Bang
Le Big Bang a été immédiatement suivi de l'apparition d'atomes de type béryllium 7. Dans tout l'univers, la plupart de ces atomes se sont désintégrés depuis belle lurette. Un échantillon de béryllium 7, produit artificiellement au PSI, vient d'aider les chercheurs à mieux comprendre les premières minutes de l'univers.
Radiographie neutronique d'aiguilles hypodermiques
Des chercheurs de l'Institut Paul Scherrer PSI, de l'Université de Bâle et de la société F. Hoffmann-La Roche ont recouru à un procédé d'imagerie neutronique afin d'analyser le rôle décisif que joue l'entreposage frigorifique des seringues médicales préremplies.
Un procédé d’imagerie à l’Institut Paul Scherrer permet au site argovien d’ABB d’augmenter sa production
Le site ABB de Wettingen a reçu des recommandations concrètes pour augmenter sa production de composants céramiques. Des chercheurs de l'Institut Paul Scherrer PSI avaient analysé ces composants en recourant à un procédé d’imagerie neutronique. Les radiographies obtenues ont permis aux collaborateurs d’ABB d’identifier le potentiel restant d’optimisation des processus. Cette étude de faisabilité a bénéficié du soutien du Hightech Zentrum Aargau.
Plus qu'un prototype
Jean-Baptiste Mosset, lauréat d'un Founder Fellowship à l'Institut Paul Scherrer PSI, veut commercialiser un détecteur de neutrons qui permette de déceler la présence de plutonium et d'uranium.
Toujours pas de trace de matière noire
Pas d’indice que la matière noire soit faite d’axions: le résultat d’une expérience menée au PSI restreint encore un peu plus le champ des théories sur la nature de la matière noire.
De l'Empereur doré au Bouddha garni
A l'Institut Paul Scherrer PSI, on radiographie des objets métalliques antiques avec des neutrons. Les chercheurs peuvent ainsi identifier ce qu'ils renferment, la manière dont ils ont été fabriqués et comment les conserver.
Radioscopie pour paléontologues et archéologues
Federica Marone radiographie les objets avec des rayons X de haute intensité, Eberhard Lehmann avec des neutrons. Ces deux chercheurs ont ouvert aux paléontologues et aux archéologues de nouvelles perspectives sur le passé.
Partis d’un garage à la conquête du monde
En 1999, des chercheurs du PSI ont fondé la spin-off SwissNeutronics. Aujourd’hui, l’entreprise compte 15 collaborateurs et vend des composant de haute précision à des centres de recherche du monde entier. Mais elle a conservé son siège dans la petite ville argovienne de Klingnau, à un jet de pierre du PSI.
20 ans de succès: des particules pour étudier les matériaux
Matériaux pour l’électricité du futur, accumulateurs, épées de l’âge du bronze: cela fait 20 ans que les chercheurs de diverses disciplines utilisent la Source de neutrons à spallation SINQ.
Vers des mémoires informatiques économes en énergie
Un nouveau matériau pourrait servir de base aux futures mémoires informatiques, car il permettrait de réduire nettement les besoins en énergie dans le domaine du stockage de données par rapport aux disques durs actuels. Ce matériau fait partie de la classe dite des multiferroïques magnétoélectriques et conserve la propriété magnétique nécessaire même à température ambiante.