Fondements de la nature
A l’Institut Paul Scherrer, les scientifiques cherchent des réponses à la question essentielle des structures élémentaires de la matière et des principes fondamentaux de fonctionnement dans la nature. Ils étudient la structure et les propriétés des particules élémentaires – les plus petits composants de la matière – ou se penchent sur la question de savoir comment les molécules biologiques sont structurées et remplissent leur fonction. Les connaissances qu’ils acquièrent de la sorte ouvrent de nouvelles pistes de solution en sciences, en médecine ou dans le domaine des technologies.
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«Au niveau de la concurrence internationale, IMPACT est une mise à niveau très importante»
Daniela Kiselev nous parle de la mise à niveau prévue à l'accélérateur de protons du PSI.
Réparer les dommages héréditaires avec la lumière du soleil
En utilisant des stimulations mécaniques, les scientifiques du PSI ont reconverti des cellules de tissus conjonctifs en cellules semblables à des cellules souches, avant de les transplanter dans des tissus cutanés lésés. Cela a permis d’accélérer la régénération de la peau et la cicatrisation des plaies.
Plongée dans le cytosquelette
Le cytosquelette est un petit prodige. Son exploration promet, entre autres, de nouvelles possibilités de traitement contre le cancer.
«Les chaînes moléculaires pourraient être intéressantes pour l’électronique du futur»
Christian Wäckerlin évoque la recherche fondamentale qu’il mène sur des nanofils et de possibles applications.
L’énigme des microgels a été élucidée
Des chercheurs du PSI et de l’Université de Barcelone ont réussi à expliquer de manière expérimentale l’étrange rétraction des microgels.
Un algorithme pour des films de protéines plus nets
Un algorithme qui vient d’être développé permet d’analyser plus efficacement les mesures faites aux lasers à rayons X à électrons libres.
La chasse au rayon du proton
0,000 000 000 000 000 840 87 (39) mètre: c’est le nombre étonnant que des chercheuses et des chercheurs au PSI ont découvert pour le rayon d’un proton.
«Un joyau dont il faut prendre soin»
HIMB est l'une des deux parties de l'upgrade IMPACT. Klaus Kirch nous parle des plans.
Double upgrade pour l’accélérateur de protons
Dès 2025, HIPA doit bénéficier d’un double upgrade. Les préparatifs à cet effet sont en cours.
3,1 millions de subventions pour de nouveaux projets de recherche au PSI
Zurab Guguchia et Kirsten Schnorr, tous deux chercheurs au PSI, reçoivent du Fonds national suisse des subsides de recherche d’un montant total de 3,1 millions de francs pour leurs projets tournés vers l’avenir.
Financement de 2 millions pour la quête d’une nouvelle physique
Philipp Schmidt-Wellenburg mettra sur pied une expérience inédite à une ligne de faisceau de muons du PSI.
L’Infrastructure suisse pour la physique des particules CHRISP
Les chercheurs recherchent les écarts par rapport au modèle standard actuel de la physique et veulent savoir comment notre univers est construit.
La taille du noyau d’hélium a été mesurée avec une précision inégalée
Dans le cadre d’expériences conduites à l’Institut Paul Scherrer PSI, une collaboration internationale de recherche a mesuré le rayon du noyau de l’atome d’hélium de manière cinq fois plus précise que tous les chercheurs avant elle. Ce nouveau résultat permet de tester certaines théories fondamentales en physique.
Isolé du monde par blindage magnétique
A l’Institut Paul Scherrer PSI, des chercheurs ont construit une chambre magnétiquement isolée du reste du monde dont les performances sont uniques au niveau planétaire. Leur objectif est de résoudre l’une des dernières énigmes sur l’origine de la matière et de répondre à la question fondamentale: pourquoi la matière, et par conséquent l’homme, existent-ils au sein de l’univers?
A la recherche d’une nouvelle physique
L’accélérateur de protons à haute intensité HIPA permet à l’Institut Paul Scherrer PSI de produire des particules élémentaires pour élucider la structure de notre univers. Les chercheurs utilisent des pions, des muons et des neutrons pour vérifier la validité du modèle standard de la physique des particules.
De l’hélium pionique avec une longue durée de vie: première preuve expérimentale de l’existence d’une matière exotique
Les atomes exotiques, où des électrons ont été remplacés par d’autres particules, permettent de scruter en profondeur l’univers quantique. Au terme de huit ans de travail, une équipe internationale de chercheurs a réussi une expérience difficile à la source de pions du PSI: créer un atome artificiel appelé «hélium pionique».
Sur la piste de l’énigme de la matière
A la source de neutrons ultra-froids du PSI, des chercheurs ont mesuré une propriété du neutron avec une précision inégalée à ce jour: son moment dipolaire électrique. Aujourd’hui encore, on cherche en effet à comprendre pourquoi il est apparu plus de matière que d’antimatière après le Big Bang.
Un matériau produit au PSI permet de mettre à l'épreuve certaines irrégularités de la théorie du Big Bang
Le Big Bang a été immédiatement suivi de l'apparition d'atomes de type béryllium 7. Dans tout l'univers, la plupart de ces atomes se sont désintégrés depuis belle lurette. Un échantillon de béryllium 7, produit artificiellement au PSI, vient d'aider les chercheurs à mieux comprendre les premières minutes de l'univers.
Le travailleur de force du val Mesolcina
Aldo Antognini a la physique et la convivialité dans le sang. Aldo Antognini, chercheur au PSI, a reçu plus de 2 200 000 francs de l’UE pour sa nouvelle expérience. Son objectif: déterminer la répartition du magnétisme dans le proton. Pour y arriver, ce physicien des particules devra mettre ses talents scientifiques et techniques à contribution, mais aussi son entregent.
500 000 fois moins probable que de gagner au loto
La rareté d’une désintégration de particules a été mesuréeDans le cadre de l’expérience MEG, des chercheurs du PSI sont à la recherche d’une voie de désintégration extrêmement rare de certaines particules élémentaires appelées muons. Pour être plus précis, ils chiffrent cette improbabilité. Leur tout dernier résultat: cette désintégration se produit dans moins d’un cas sur 2,4 milliards. Ce résultat permet aux physiciens théoriciens de trier, parmi les hypothèses visant à décrire l’univers, celles qui résistent à la confrontation avec la réalité.