SLS
Du méthane au méthanol – ou comment éteindre les torches du gaspillage
Sur les photos prises de nuit depuis l’espace, le flot lumineux des éclairages permet d’identifier facilement les grandes métropoles de la planète. Mais il faut un il exercé pour apercevoir sur ces images satellite, à part New York ou Tokyo, les sites de certains puits de pétrole. La lumière qui les signale provient surtout de la combustion de méthane. Le gaspillage d’une ressource naturelle aussi précieuse a des consequences négatives d’un point de vue économique ansi que pour l’environnement. Des scientifiques de l’Institute Paul Scherrer PSI sont à la recherche d’une solution : la transformation du méthane en méthanol.
Découverte étonnante : les déroutantes propriétés de certains supraconducteurs
Des scientifiques de l’Institut Paul Scherrer (PSI) à Villigen (AG/Suisse) ont mis à jour Avec leurs collègues chercheurs chinois et allemands,de nouvelles connaissances concernant une classe de supraconducteurs à haute température. Ces résultats expérimentaux, issus de la recherche fondamentale, indiquent que les interactions magnétiques revêtent une importance primordiale pour le phénomène de la supraconductivité à haute température. A l’avenir, ces connaissances pourraient contribuer au développement de supraconducteurs présentant de meilleures propriétés techniques.
Imager des échantillons qui fluctuent à l'aide de rayons X
Les rayons X sont utilisés pour inspecter la structure à l'échelle nanométrique d'objets variés comme des cellules biologiques ou des dispositifs de stockage magnétiques. L'imagerie à très haute résolution impose cependant de très fortes contraintes, autant sur l'appareil que sur l'échantillon lui-même. Des chercheurs à la Technische Universität München et au PSI viennent de démontrer comment ces conditions peuvent être relaxées sans perte de qualité d'image. Ils ont de plus montré comment la même approche permet d'imager des échantillons qui fluctuent très rapidement, comme les matériaux magnétiques utilisés pour le stockage de données.
Un nanodamier magnétique qui s’autoassemble
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de l’Indian Institute of Science Education and Research ont fabriqué un agencement de molécules magnétiques, au sein duquel ils ont réussi à « désactiver » de manière ciblée le magnétisme d’une molécule sur deux. Résultat : un damier magnétique, où les scientifiques ont pu manipuler de façon sélective l’état quantique d’une partie des molécules. La possibilité de modifier de manière ciblée les états d’objets quantiques isolés est une condition préalable essentielle pour le développement d’ordinateurs quantiques.
Paré pour une euphorie d'attérissage lunaire
Interview de Thomas HuthwelkerL’institut Paul Scherrer met à la disposition de chercheurs du monde entier ses installations de recherche. Afin que ces scientifiques puissent réaliser leurs travaux de recherches dans des conditions optimales, les employés de l’institut Paul Scherrer (PSI) déploient des moyens considérables. L’interview de l’un des chercheurs de l’institut nous permet de comprendre ce qui se passe dans les coulisses. Cette interview est extraite de la nouvelle édition du magazine de PSI Fenster zur Forschung.
Comment les fibres cellulaires stabilisées empêchent les cellules cancéreuses de se diviser
Les médicaments employés contre le cancer dans le cadre des chimiothérapies empêchent les cellules de se diviser. Les cellules des tumeurs en cours de croissance se divisant plus souvent que les autres, ces cellules tumorales sont particulièrement endommagées. Les chercheurs de l'Institut Paul Scherrer et de l'ETH de Zurich ont désormais déterminé le fonctionnement exact d'une classe de ces médicaments. Les informations obtenues sont si précises qu'il est désormais possible de développer de manière ciblée des médicaments encore mieux adaptés à leurs tâches.
L’origine de nos dents du point de vue de l’évolution
Jusqu’à présent, la question de savoir si les premiers vertébrés possédant une mâchoire avaient des dents ou non était sujette à controverse. Mais une équipe de chercheurs internationaux a récemment démontré que le poisson Compagopiscis, un des premiers poissons ayant vécu sur Terre, en possédait. Cela permet d’en déduire que dans l’évolution, les dents sont apparues conjointement avec la mâchoire, ou du moins peu après. Le projet s’est fait sous la direction des chercheurs de l’Université de Bristol (Angleterre), les recherches décisives ont été réalisées au SLS.
Röntgenlicht liefert Einblicke in die Ursachen von Vulkanausbrüchen
Experimente am Paul Scherrer Institut bieten Einblicke in Vorgänge in vulkanischen Materialien, die darüber entscheiden wie heftig ein Vulkan ausbricht. Dabei haben Forschende ein Stück vulkanisches Material so aufgeheizt, dass darin Bedingungen entstanden, wie sie am Beginn eines Vulkanausbruchs herrschen. Sie nutzten dann Röntgenlicht aus der SLS, um in Echtzeit zu verfolgen, was in dem Gestein passiert, während es schmilzt.Cette actualité n'existe qu'en anglais et allemand.Sur le site web de l’Université McGill une présentation est disponible en français :Mieux comprendre les éruptions volcaniques
Nouvelles découvertes sur les matériaux supraconducteurs
Une nouvelle méthode spectroscopique permet de commencer à comprendre les propriétés magnétiques de couches ultrafines d’un matériau formant la base de certains supraconducteurs à haute température. Cette méthode a permis de constater que les propriétés magnétiques des couches de ce matériau, de l’épaisseur d’un atome, se distinguent très peu de celles des échantillons macroscopiques. Cela pourrait permettre, à l’avenir, d’étudier les processus à l’uvre dans des matériaux supraconducteurs extrêmement fins et contribuer ainsi à la compréhension du phénomène de la supraconductivité à haute température.
Les plaques amyloïdes de l’Alzheimer en 3D
Des chercheurs ont réussi à générer des images tridimensionnelles détaillées de la distribution des plaques amyloïdes dans le cerveau de souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. La nouvelle technique utilisée pour ces travaux de recherche a permis le développement d’une méthode d’analyse extrêmement puissante qui permettra de mieux comprendre la maladie. Les résultats étaient obtenus dans le cadre d’un projet commun de deux équipes de chercheurs à une de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de l’EPF Zurich, l’autre de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL).