Atmosphère
La recherche au-dessus des nuages
Au Jungfraujoch, les scientifiques du PSI étudient les particules fines. Et ils doivent s’accommoder du fait que le corps humain n’est pas conçu pour vivre à 3500 mètres d’altitude.
En plein air et dans le smog
Les chercheurs du PSI forent, en haute montagne, dans des glaciers millénaires et analysent, à Delhi en Inde, les concentrations de poussières fines les plus élevées du monde. Ils contribuent ainsi à élucider les questions globales liées au changement climatique et à limiter la pollution atmosphérique.
L'atmosphère à la lumière des rayons X
Des chercheurs du PSI ont développé une chambre d’expérience où ils reconstituent certains processus qui se jouent dans l’atmosphère et peuvent étudier ces derniers avec une précision inégalée grâce à de la lumière de type rayons X issue de la SLS. Lors de leurs premières expériences, ils ont étudié la formation du brome, qui joue un rôle essentiel dans la dégradation de l’ozone dans les couches inférieures de l’atmosphère. A l’avenir, cette nouvelle chambre d’expérience sera également mise à disposition de chercheurs d’autres disciplines scientifiques.
La chercheuse d'air
Julia Schmale, spécialiste en sciences de l'atmosphère, embarquera à bord d'une expédition maritime qui fera le tour de l'Antarctique en trois mois. Elle y cherchera l'air le plus propre qu'abrite encore notre planète.
Les substances qui rendent les nuages blancs
Les nuages sont faits de minuscules gouttelettes. Celles-ci se forment lorsque l’eau se condense sur de petites particules en suspension dans l’atmosphère appelées aérosols. Pour mieux comprendre l’apparition des aérosols des chercheurs ont à présent effectué une vaste simulation numérique fondée sur des données expérimentales étendues. Or cette simulation montre qu’outre l’acide sulfurique, deux autres substances jouent un rôle décisif dans l’apparition d’aérosols: certains composés organiques et l’ammoniac. Les résultats de recherche viennent d’être publiés dans Science, la revue spécialisée renommée.
Les mesures d’aujourd’hui renseignent sur les nuages du passé
Des chercheurs ont montré que la poussière fine pouvait se former dans l’atmosphère à partir de substances naturelles. Leurs résultats améliorent significativement nos connaissances sur les nuages de l’ère préindustrielle et ainsi, contribuent à une description plus précise de l’évolution passée et future du climat.
Les raisons de l'airpocalypse
Les origines de la pollution atmosphérique record qu’a connue la Chine à l’hiver 2013.Au début de l’année 2013, une cloche de brume gris-brun a recouvert durant plusieurs mois d’importantes portions du territoire chinois. La pollution due aux particules fines y était plusieurs fois plus importantes que les valeurs que l’on mesure d’habitude en Europe occidentale et aux Etats-Unis. Une équipe internationale de chercheurs, placée sous la conduite de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de l’Académie chinoise des sciences (Xi’an), révèle à présent les origines de cette airpocalypse. L’étude parue dans la revue « Nature » présente également des mesures qui permettraient de prévenir à l’avenir une nouvelle crise écologique de ce genre.
Le rôle des ingrédients forestiers dans la formation des nuages
Les scientifiques savent qu’en termes de bilan, les nuages contribuent au refroidissement du climat de notre planète. Mais ils ne connaissent pas l’étendue précise de cet effet.Une nouvelle étude de l’expérience CLOUD (Cosmics Leaving OUtdoor Droplets) au CERN fait à présent la lumière sur la toute première étape du processus de formation des nuages. Ce travail représente donc une importante contribution à une meilleure compréhension du lien entre nuages et climat. L’étude, menée sous la direction de chercheurs de l’Institut Paul Scherrer, paraît le 16 mai 2014 dans le magazine scientifique « Science ».
Mesures des aérosols dans le monde : des chercheurs du PSI contribuent à combler les lacunes
Les aérosols sont des particules de poussière fine en suspension dans l’atmosphère. Ils sont susceptibles d’influencer le climat : par absorption directe ou par diffusion du rayonnement solaire, ou encore en tant que germes de condensation pour la formation des nuages. Les climatologues s’efforcent de quantifier ces effets de manière exacte, et d’améliorer ainsi les modèles climatiques. Mais leur tâche est compliquée par le fait qu’il n’existe pas de réseau complet de stations de mesure d’aérosols, déployé sur l’ensemble du globe. Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer s’engagent pour permettre des mesures des aérosols en continu, là où les lacunes sont les plus importantes.
Expériences au sein du nuage : l’influence de la suie sur le climat
Martin Gysel, chercheur au PSI, se voit remettre un prestigieux subside européen (ERC Consolidator Grant), pour mener des analyses sur le rôle de la suie au niveau de la formation des nuages et du réchauffement de l’atmosphère.