People
Opération en urgence dans la zone de danger
Le service de radioprotection du PSI n’intervient pas seulement à l’institut, elle est compétente également pour tout le canton d’Argovie. Quatre fois par année, elle teste une situation de crise.
La chercheuse d'air
Julia Schmale, spécialiste en sciences de l'atmosphère, embarquera à bord d'une expédition maritime qui fera le tour de l'Antarctique en trois mois. Elle y cherchera l'air le plus propre qu'abrite encore notre planète.
A l'interface
Entretien avec Stefan Janssen, directeur du service aux utilisateurs
Stefan Janssen est directeur du service aux utilisateurs à l’Institut Paul Scherrer. Il explique dans l’entretien ci-après pourquoi les chercheurs externes apprécient autant les grands instruments de recherche du PSI, comment il s’y prend pour traiter les nombreuses demandes qui lui sont adressées et la manière dont il épaule les utilisateurs.
La dernière pièce du puzzle
En tant que post-doctorante, Julia H. Smith travaille au développement de l'un des détecteurs destinés au laser à rayons X SwissFEL. Ces derniers sont en quelque sorte les yeux du futur grand instrument du PSI. La chercheuse a de bonnes chances d'accompagner son détecteur jusqu'à son utilisation dans la nouvelle installation pendant qu'elle sera encore au PSI. Mais ce qui compte pour moi, plus encore que de vivre les premières expériences, c'est d'assimiler le plus de connaissances possibles pendant mon post-doctorat, dit-elle. Car pour la suite, Julia Smith a bien l'intention de rester dans le domaine des détecteurs et du développement de technologies, que ce soit dans l'industrie ou dans un autre institut de recherche.
Le bricoleur de feu d'artifices devenu chercheur spécialiste des accumulateurs
Portrait de PAtrick Lanz, doctorant au PSI
Patrick Lenz a découvert sa fascination pour l’univers de la science et de la technique alors qu’il était encore écolier. Son père était électrotechnicien et possédait donc à la maison un assortiment bien fourni de composants électroniques. Mais le jeune Patrick ne se contentait pas de jouer avec ses voitures télécommandées, il démontait systématiquement ses jouets, à la recherche d’explications pour comprendre leur mode de fonctionnement. Plus tard, Patrick Lenz s’est mis aussi à démonter de petites piles, parce qu’il voulait comprendre « ce qui se passait à l’intérieur ». Il a peut-être accompli à cette époque le premier pas vers son travail actuel : chercheur spécialiste des accumulateurs.
Une polymécanicienne toujours en mouvement
Rebekka Liefert termine cette année ses quatre ans d’apprentissage de polymécanicienne. Elle a été particulièrement séduite par le fait qu’au PSI, on ne construit pratiquement que des prototypes. Car les composants pour les installations de recherche sont dans la plupart des cas des pièces uniques. La fabrication en série ne serait pas vraiment sa tasse de thé, reconnaît Rebekka Liefert : elle a trop tendance à vite s’ennuyer. Je suis incapable de rester assise dans un coin, avoue-t-elle en riant. L’alternance qui règne ici me convient donc parfaitement.
Eveiller la curiosité naturelle
Entretien avec Beat Henrich.Beat Henrich est physicien et dirige le laboratoire pour écoliers iLab, à l’Institut Paul Scherrer. Dans cet entretien, il explique comment il s’y prend pour enthousiasmer les jeunes pour la physique.
La sécurité – une culture à développer
Sabine Mayer dirige depuis le début de cette année la Division Radioprotection et Sécurité (ASI) de l’Institut Paul Scherrer (PSI). Cette physicienne est responsable de la coordination de l’ensemble de la sécurité au PSI, du corps des sapeurs-pompiers de l’institut à la surveillance radiologique, en passant par la sécurité au travail. Mais l’importance de sa division s’étend au-delà du PSI : les autorités suisses font souvent appel à ses experts, qui participent ainsi également au développement de la culture de la sécurité en Suisse.