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11 octobre 2018

Contrat de licence avec une société pharmaceutique suisse pour le développement d’un médicament oncologique

Médecine Innovation santé Radiopharmacie Collaboration avec l’industrie

Une substance radioactive développée à l’Institut Paul Scherrer PSI contre une forme particulièrement maligne de cancer de la thyroïde a le potentiel de devenir un médicament blockbuster. Par sa structure, cette substance est aussi probablement capable de se fixer sur les cellules d’autres types de tumeurs et de les détruire avec son rayonnement – pour autant que ces cellules portent à leur surface les récepteurs correspondants. C’est le cas du cancer du poumon à petites cellules. Comme il n’existe pas de traitement véritablement efficace contre ces deux types de cancer, l’objectif de l’entreprise de biotechnologie lausannoise Debiopharm est de poursuivre le développement de la substance active du PSI jusqu’au stade de médicament homologué. Debiopharm et le PSI viennent d’établir la base contractuelle à cet effet.

Martin Béhé dans son laboratoire. (Photo: Institut Paul Scherrer/Markus Fischer)
Martin Béhé dans son laboratoire. (Photo: Institut Paul Scherrer/Markus Fischer)

Ce qui coûte le plus cher dans un médicament, c’est son développement. Entre l’idée et le produit fini, des années, parfois des décennies. Martin Béhé, chimiste au Centre des sciences radiopharmaceutiques (ZRW) à l’Institut Paul Scherrer PSI, a lui aussi travaillé plus de dix années sous la direction de Roger Schibli à l’élaboration d’une substance active spéciale censée permettre de traiter le cancer médullaire de la thyroïde. Ce cancer particulièrement malin forme facilement des métastases et touche aussi des enfants et des jeunes adultes. Début 2016, Martin Béhé et son équipe au PSI ont franchi le pas: ils ont déposé un brevet sur une molécule qu’ils avaient développée. Il s’agissait d’un peptide, composé de douze acides aminés et marqué radioactivement, qui s’était avéré capable de s’arrimer aux récepteurs situés à la surface des cellules cancéreuses. Il contenait l’isotope radioactif lutécium-177, dont le rayonnement pouvait détruire les cellules malignes dans la thyroïde sans endommager les autres tissus. Des essais en laboratoire l’avaient demontré. Les scientifiques étaient euphoriques: on allait pouvoir tester le principe actif sur des patients dans le cadre d’une première étude. Les chercheurs ont planifié cet essai avec des médecins de la Clinique de radiologie et de médecine nucléaire à l’Hôpital universitaire de Bâle. En 2016, les médecins ont pu tester pour la première fois le nouveau principe actif sur des patients atteints d’un cancer médullaire de la thyroïde, avec l’autorisation de Swissmedic, l’autorité suisse d’autorisation et de contrôle des produits thérapeutiques, et de la commission d’éthique.

Le blog du PSI a éveillé l’intérêt de l’industrie pharmaceutique

Sur son blog, le PSI a informé le public de l’existence de ce nouveau médicament qui allait être testé dans le cadre d’une étude, en expliquant à quel point son développement avait été long et complexe (https://www.psi.ch/media/medicament-contre-le-cancer-de-la-thyrode). Quelques semaines plus tard, le téléphone de Martin Béhé sonnait. La conversation s’est déroulée il y a plus de deux ans, mais le chercheur s’en souvient encore. A l’autre bout du fil, il y avait une collaboratrice de la société Debiopharm, raconte le chimiste. Elle voulait en savoir plus sur notre substance active et demandait si nous pouvions nous rencontrer au PSI. Il arrive souvent que des chercheurs d’autres centres de recherche et de l’industrie prennent contact avec le PSI pour se renseigner sur les installations de recherche, certaines prestations de service et d’éventuels projets de coopération, car c’est un fait bien connu que la recherche menée à Villigen est une recherche de pointe. Mais qu’une entreprise pose des questions sur une substance particulière et veuille se déplacer au PSI spécialement pour cela, voilà qui était nouveau pour nous, se souvient Martin Béhé. La société Debiopharm de Lausanne est spécialisée dans le rachat des principes actifs prometteurs à leurs développeurs; si des brevets ont déjà été déposés, elle les licencie. Puis elle poursuit elle-même le développement de ces substances actives pour les amener jusqu’à l’homologation comme médicaments, et donc à la commercialisation.

Rencontres d’égal à égal

Ce premier appel a été suivi de plusieurs rencontres avec des experts de Debiopharm et du PSI, toujours dans le respect d’un accord de confidentialité. Martin Béhé et Susanne Geistlich, pharmacienne du ZRW, ont d’abord expliqué aux représentants de l’industrie comment ils avaient développé et modifié le peptide pour qu’il s’arrime uniquement aux cellules cancéreuses et non aux cellules saines. Ils ont également expliqué comment ils l’avaient couplé à l’isotope radioactif lutécium-177, car la fabrication d’un produit radiopharmaceutique est tout sauf simple. Comme le rayonnement radioactif efficace diminue à chaque minute qui passe, c’est une course contre la montre. Mais les spécialistes du ZRW ont de l’expérience. L’équipe de Susanne Geistlich a déjà fabriqué cette nouvelle substance active à 20 reprises dans la salle blanche au PSI et a méticuleusement documenté chaque étape par écrit, comme cela se fait communément dans la fabrication de médicaments (https://www.psi.ch/media/des-medicaments-fabriques-avec-la-plus-haute-precision).

Aide à la décision: une étude sur des patients couronnée de succès

L’étude à l’Hôpital universitaire de Bâle revêtait aussi un intérêt particulier pour Debiopharm. Elle devait fournir les premières données cliniques et montrer si le médicament s’arrimait comme prévu aux cellules tumorales, également chez l’être humain. Au moment des premières discussions entre la société pharmaceutique et le PSI, cette étude menée sur six patients venait de démarrer. Les deux parties attendaient les résultats avec impatience. Lorsque ces derniers ont été disponibles, plus d’un an après, l’espoir s’est confirmé: le principe actif du PSI pouvait être utilisé à une dose efficace dans le cancer médullaire de la thyroïde, sans que des effets indésirables graves ne se manifestent au niveau d’autres organes. Ces résultats prometteurs ont convaincu les entrepreneurs lausannois. Ils ont souhaité obtenir la licence du principe actif breveté du PSI pour poursuivre son développement et l’introduire sur le marché.

Martin Béhé se souvient: Nos séances de discussion avec Debiopharm se sont intensifiées et les questions sont devenues plus concrètes. L’entreprise dépêchait jusqu’à huit spécialistes de tous les domaines importants du développement de médicaments. Chaque spécialiste de Debiopharm considérait la substance active sous un autre angle. Ils s’intéressaient à sa pharmacologie et à sa fabrication complexe, discutaient d’aspects commerciaux et légaux, voulaient savoir quels étaient les domaines couverts par le brevet du PSI.

Négociations de contrat avec le soutien du transfert de technologie du PSI

Martin Béhé et Susanne Geistlich ont répondu souverainement aux questions et ont présenté ouvertement toutes les données. Car la confiance mutuelle entre les deux partenaires a constitué la base des futures négociations contractuelles. Durant cette phase, les chercheurs ont été épaulés par Christine Huber du transfert de technologie du PSI. Biologiste moléculaire et responsable du domaine Life Science au transfert de technologie, elle connaissait donc parfaitement les points importants à respecter lors de négociations avec l’industrie. Lors du transfert de technologie, nous devons veiller à ménager de nombreuses possibilités pour nos chercheurs, explique-t-elle. Un contrat ne doit pas leur lier les mains, car en tant qu’institut de recherche fédéral suisse, notre mission est la recherche fondamentale. Nos développements doivent pourvoir être mis à profit par la population et l’économie suisse, également dans le cas de Debiopharm. Dans le contrat, nous nous sommes assurés que le médicament ne finirait pas par disparaître dans un tiroir si nos partenaires ne devaient plus lui trouver d’intérêt. Pour l’instant, un manque d’intérêt de la part de l’entreprise lausannoise n’est guère à craindre. Au contraire: dès le début, Debiopharm a souhaité une licence exclusive pour le principe actif du PSI dans le domaine de l’oncologie, autrement dit le droit d’exploitation exclusif dans le domaine du diagnostic et du traitement du cancer.

Plusieurs domaines d’utilisation pour la substance active du PSI

Martin Béhé explique pourquoi la substance active du PSI est si intéressante pour l’industrie pharmaceutique: Le peptide marqué avec le lutécium-177 radioactif est ce qu’on appelle une minigastrine. Elle ressemble à la gastrine, une hormone fabriquée par l’organisme qui se lie au récepteur de la cholécystokinine-2. Et ce récepteur CCK2, on ne le trouve pas seulement dans les cellules tumorales de la thyroïde, mais aussi dans les cellules du poumon et d’autres organes. Cela signifie qu’avec notre principe actif, il est en principe possible de soigner tous les types de cancer porteurs de ce récepteur. Les entrepreneurs de Debiopharm ont identifié ce potentiel et soumis au PSI une première proposition d’accord de licence à l’été 2017. En décembre 2017, les deux partenaires ont signé le contrat de licence. En juillet 2018, cet accord est définitivement entré en vigueur. Le radiopharmaceutique du PSI, baptisé 177LU-PSIG-2, appartient désormais à l’entreprise pharmaceutique lausannoise et le PSI reçoit en contrepartie les redevances de licence échelonnées.

L’objectif actuel de Debiopharm n’est pas de commercialiser cette substance active seulement pour le cancer médullaire de la thyroïde, mais aussi pour le cancer du poumon à petites cellules. Ce cancer particulièrement malin, causé surtout par le tabagisme, touche chaque années plusieurs centaines de personnes en Suisse. Moins d’un patient sur cinq est encore en vie cinq ans plus tard. Si Debiopharm réussit à commercialiser la substance active et si le médicament contribue à l’avenir à soigner des patients cancéreux ou leur permet de survivre plus longtemps, relève Christine Huber, alors, une fois encore, le PSI aura contribué au bien-être de la société suisse.

Texte: Sabine Goldhahn


Informations supplémentaires
Dans le cadre de la collaboration avec le PSI, la société Debiopharm a publié un communiqué de presse en anglais sur son site Internet.
Contact
Dr Martin Béhé
Chef du groupe Pharmacologie du Centre des sciences radiopharmaceutiques
Institut Paul Scherrer, Forschungsstrasse 111, 5232 Villigen PSI, Suisse
Téléphone: +41 56 310 28 17
E-mail: martin.behe@psi.ch


Prof. Roger Schibli
Directeur du Centre des sciences radiopharmaceutiques
Institut Paul Scherrer, Forschungsstrasse 111, 5232 Villigen PSI, Suisse
Téléphone: +41 56 310 28 37
E-mail: roger.schibli@psi.ch


Dr Christine Huber-Musahl
Manager transfert de technologie
Institut Paul Scherrer, Forschungsstrasse 111, 5232 Villigen PSI, Suisse
Téléphone: +41 56 310 26 72
E-mail: christine.huber@psi.ch


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