Médecine
Plus-value pour les malades du cancer
A l’Institut Paul Scherrer PSI, les malades du cancer reçoivent un traitement unique en Suisse: la protonthérapie. Il s’agit de la forme la plus moderne d’un type de radiothérapie anticancéreuse et, par rapport à l’irradiation conventionnelle, elle présente des avantages importants en termes d’efficacité et d’effets secondaires. Le Centre de protonthérapie au PSI est entièrement dédié à ce traitement spécial. Son travail pionnier a permis d’aider plusieurs milliers de patients, mais aussi de transformer radicalement la protonthérapie, et ce à l’échelle internationale.
Dans la ligne de mire des protons
Au PSI, certains chercheurs travaillent jour après jour avec la radioactivité, afin de développer des méthodes de traitement avancées destinées aux patients. Dans des conditions de sécurité particulières, ils manipulent tout naturellement un matériau qui se désintègre. C’est une course contre la montre. Pour que tout fonctionne sans accroc, un groupe de travail spécial veille sur l’infrastructure.
De retour dans la vie
Derrière l'œil de Gabi Meier, les médecins avaient découvert une tumeur qui ceignait son nerf optique. Seul le PSI offrait encore une possibilité de la traiter tout en ménageant l'œil et les structures voisines. Quelques mois après la fin de la protonthérapie, j’ai remarqué que je voyais de plus en plus. Certes, c’était toujours vague, mais je voyais! C’était sensationnel, raconte-t-elle en entretien.
La lutte de haute précision contre le cancer a 20 ans
Le 25 novembre 1996, en première mondiale, un patient cancéreux était traité à l’Institut Paul Scherrer PSI au moyen d’un nouveau procédé d’irradiation: la technique dite Spot Scan pour faisceaux de protons. Sa particularité: le faisceau agit uniquement en profondeur, là où se trouve la tumeur; le tissu sain qui se trouve devant et derrière la tumeur, lui, est ménagé. A l’époque, cette méthode développée par des chercheurs du PSI représentait une percée dans le domaine de la radiothérapie et, en tant que produit, elle n’a pas tardé à remporter un grand succès.
Nucléide spécialement conçu pour des applications médicales
Des chercheurs au PSI ont réussi pour la première fois à produire dans un cyclotron un radionucléide appelé scandium 44 en quantité et en concentration suffisantes. Ils ont ainsi créé les premières conditions pour une utilisation ultérieure du scandium 44 dans le cadre d’investigations médicales dans les cliniques.
Frapper le cancer en plein cœur
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI étudient à présent une méthode pour introduire des substances radioactives jusque dans le noyau cellulaire. La source de rayonnement reste ainsi confinée dans la cellule et agit de manière plus ciblée, car elle se retrouve plus près du matériel génétique.
Des médicaments fabriqués avec la plus haute précision
Au PSI, des scientifiques développent de nouveaux principes actifs contre le cancer. Ces derniers contiennent des substances radioactives que l’on injecte aux patients pour qu’ils atteignent la tumeur. Une fois qu’ils sont arrivés à leur cible, leur radiation doit détruire les cellules cancéreuses par contact direct. Mais avant qu’un médicament radiopharmaceutique de ce type puisse être testé sur un patient dans le cadre de premiers essais cliniques, il faut que sa sécurité soit garantie, afin que le patient en question ne subisse aucun dommage. C’est pourquoi chaque substance est produite et testée en conditions stériles au PSI, séparément pour chaque patient et uniquement sur commande.
Développement d'un nouveau médicament contre le cancer de la thyroïde
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une substance active qui permet de cibler et traiter une forme particulièrement maligne du cancer de la thyroïde. Le nouveau médicament a un avantage: il permet de traiter une certaine forme de cancer de la thyroïde où le traitement actuel est inefficace. Les chercheurs du PSI ont développé le radiotraceur à un stade suffisamment avancé pour qu’une première étude puisse être menée sur des patients à l’Hôpital universitaire de Bâle.
Pourquoi le cœur bat la chamade
Nouvel éclairage sur le mode de fonctionnement d’importants récepteurs, cibles de nombreux médicamentsCertains médicaments agissent sur des récepteurs situés au niveau de la membrane des cellules de notre organisme, autrement dit de leur enveloppe extérieure. L’adrénorécepteur béta-1, notamment responsable des palpitations cardiaques est l’un d’eux. La manière dont il transmet les signaux jusqu’à l’intérieur de la cellule a pu être élucidée ce qui devrait permettre de nettement mieux comprendre les mécanismes d’action de nombreux médicaments.
Attaquer le cancer de manière ciblée
Il existe des tumeurs contre lesquelles, apparemment, rien ne marche: ni la chimiothérapie, ni la radiothérapie externe, ni la chirurgie. Souvent, elles ont déjà formé des métastases et ne peuvent plus être éliminées par des méthodes conventionnelles. La seule issue qui reste alors, c’est la radiothérapie interne avec des substances radioactives ciblées, que l’on introduit directement dans la tumeur. Vingt chercheurs spécialisés œuvrent dans ce but au Centre des sciences radiopharmaceutiques à l’Institut Paul Scherrer PSI, une institution commune du PSI, de l’EPF Zurich et de l’Hôpital universitaire de Zurich.
Un appareil de radiologie robuste pour les pays en développement
L’Institut Paul Scherrer PSI participe à un projet de plusieurs instituts de recherche (sous la direction de l’EPFL) afin de mettre au point un appareil de radiologie spécialement pour les pays en développement. L’appareil doit supporter le climat tropical, être bon marché et facile à réparer. Les chercheurs du PSI se consacrent à la production d’un capteur bon marché, nécessaire à la réalisation des clichés. Comparable à la puce d’un appareil de photo numérique, ce détecteur capte la lumière de type rayons X.
Révélation de nouveaux détails sur la transmission des stimuli chez les êtres vivants
Une nouvelle étude révèle des détails inédits sur la manière dont les cellules des êtres vivants traitent les stimuli. Les protéines G sont au centre de ce processus : elles contribuent à transmettre vers l'intérieur de la cellule les stimuli qui atteignent cette dernière depuis l'extérieur. Cette étude est la première à dévoiler quelle est la partie des protéines G qui s'avère déterminante pour leur fonctionnement. Tels sont les résultats que rapportent des chercheurs de l'Institut Paul Scherrer (PSI), de l'EPF Zurich, de l'entreprises pharmaceutique Roche et du MRC Laboratory of Molecular Biology (Angleterre) dans la dernière édition du magazine spécialisé Nature Structural and Molecular Biology.
Des protons contre les tumeurs
Entretien avec Damien Charles WeberDepuis 2013, Damien Charles Weber est directeur et médecin-chef du Centre de protonthérapie, le seul du genre en Suisse. Dans cet entretien, il évoque les succès de la protonthérapie dans le traitement du cancer, ainsi que les objectifs visés dans le domaine pour ces prochaines années.
Le contraste de phase améliore la mammographie
Grâce à l'imagerie par contraste de phase, des chercheurs de l’EPF Zurich, de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de l’hôpital cantonal de Baden ont réussi à obtenir des mammographies, grâce auxquelles il est possible de procéder à une évaluation plus précise des cancers et des précancers du sein. Ce procédé pourrait contribuer à une utilisation plus ciblée des biopsies, et à l’amélioration des examens de suivi.
Neues Diagnoseverfahren bei Brustkrebs vielversprechend
Ein neues Mammografie-Verfahren könnte laut einer soeben veröffentlichten Studie einen deutlichen Mehrwert für die Diagnose von Brustkrebs in der medizinischen Praxis bringen. Die am PSI in Zusammenarbeit mit dem Brustzentrum des Kantonsspitals Baden und dem Industriepartner Philips entwickelte Methode macht bereits kleinste Gewebeveränderungen besser sichtbar. Dies könnte potenziell die Früherkennung von Brustkrebs verbessern. Zukünftig sollen Studien an Frauen mit einer Brustkrebserkrankung den Mehrwert der Methode endgültig belegen.Cette actualité n'existe qu'en anglais et allemand.
De la vitamine pour lutter contre le cancer
Cristina Müller, membre du Centre des Sciences Radiopharmaceutiques, consacre sa recherche à un traitement, basé sur des liaisons d’acide folique marquées radioactivement. Ces liaisons pénètrent sans entrave dans la cellule, comme un cheval de Troie, avant de la tuer avec leurs radiations, explique-t-elle.
Bauchspeicheldrüse: Neues Verfahren erkennt Tumore besser
Besser als CT und MRT: Forschende des Inselspitals Bern, des Universitätsspitals Basel und des Paul Scherrer Instituts haben eine neue Methode zur Erkennung kleiner Tumore in der Bauchspeicheldrüse entwickelt.Cette actualité n'existe qu'en anglais et allemand.
Nanoforscher untersuchen Karies
Forscher der Universität Basel und des Paul Scherrer Instituts konnten im Nanomassstab zeigen, wie sich Karies auf die menschlichen Zähne auswirkt. Ihre Studie eröffnet neue Perspektiven für die Behandlung von Zahnschäden, bei denen heute nur der Griff zum Bohrer bleibt. Die Forschungsergebnisse wurden in der Fachzeitschrift «Nanomedicine» veröffentlicht.Cette actualité n'existe qu'en allemand.
Expérimentation d’une nouvelle méthode pour le dépistage du cancer dans les tissus mammaires
L’Institut Paul Scherrer PSI a développé une nouvelle méthode pour le diagnostic du cancer du sein et a réalisé pour la première fois, en collaboration avec l’hôpital cantonal de Baden AG, des tests sur des tissus humains non conservés. Cette nouvelle méthode permet de révéler des structures invisibles par les techniques de mammographie traditionnelle. Les scientifiques du département de recherche de l’entreprise Philips étudient actuellement l’utilisation de ce procédé dans la pratique médicale.
25 Jahre erfolgreiche Behandlung von Augentumoren am PSI
Heute haben die Physiker und Ärzte des PSI diesen Erfolg mit einem Festsymposium gefeiert. In Anwesenheit von geladenen Gästen aus Forschung, Medizin und Politik wurde dabei auch die brandneue Behandlungsanlage OPTIS 2 eingeweiht. Diese Bestrahlungseinrichtung befindet sich nicht nur technisch auf dem allerneusten Stand, sondern überzeugt auch durch ihre Patientenfreundlichkeit.Cette actualité n'existe qu'en allemand.