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Un nanodamier magnétique qui s’autoassemble
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de l’Indian Institute of Science Education and Research ont fabriqué un agencement de molécules magnétiques, au sein duquel ils ont réussi à « désactiver » de manière ciblée le magnétisme d’une molécule sur deux. Résultat : un damier magnétique, où les scientifiques ont pu manipuler de façon sélective l’état quantique d’une partie des molécules. La possibilité de modifier de manière ciblée les états d’objets quantiques isolés est une condition préalable essentielle pour le développement d’ordinateurs quantiques.
SwissFEL – la machine
Au SwissFEL, des électrons seront accélérés à des vitesses proche de la vitesse de la lumière et ensuite envoyés sur une trajectoire en courbe à de sorte qu’ils génèrent des rayons X. Ainsi le SwissFEL consiste en un canon à électron qui génère le faisceau électronique, un accélérateur et un onduleur, dans lequel les électrons seront maintenus sur une piste sinueuse. A la fin se trouvent les chambres de mesure sur lesquelles la lumière produite pour les expériences sera exploitée.
Une nouvelle énigme du proton
Une équipe de recherche internationale a confirmé, par des mesures de spectroscopie laser sur l’hydrogène exotique, que la taille du proton était bien plus petite que prévue. L’expérience a eu lieu à l'institut Paul Scherrer (PSI). Le PSI est à présent le seul centre de recherche au monde à produire un nombre suffisant de muons pour fabriquer des atomes d’hydrogène exotiques à partir de protons et de muons et d'effectuer de telles recherches.
Feu et flamme
Les centrales à gaz et à vapeur, connues sous le nom de centrales à cycle combiné, figurent dans de nombreux pays européens comme l'option de la garantie d'approvisionnement en énergie. La stratégie énergétique de la Fédération helvétique pour l'année 2050 les évoque comme l'une des possibilités alternatives aux centrales nucléaires. Pour augmenter le rendement de la transformation du gaz naturel en électricité jusqu’à 60 pour cent, les centrales à cycle combiné utilisent des turbines à gaz et à vapeur d'eau. Elles se distinguent en outre par des mises en route et arrêts très rapides, ce qui les prédestine à la compensation des fluctuations de la production de parcs d'éoliennes et de centrales hélioélectriques. Mais leur émission en CO2, bien qu'elle soit moins importante que celle de toutes les centrales électriques conventionnelles à base de combustibles fossiles, est encore trop élevée. Dans le cadre d'un projet européen, les chercheurs de l'Institut Paul Scherrer travaillent à la solution de cet inconvénient.
Paré pour une euphorie d'attérissage lunaire
Interview de Thomas HuthwelkerL’institut Paul Scherrer met à la disposition de chercheurs du monde entier ses installations de recherche. Afin que ces scientifiques puissent réaliser leurs travaux de recherches dans des conditions optimales, les employés de l’institut Paul Scherrer (PSI) déploient des moyens considérables. L’interview de l’un des chercheurs de l’institut nous permet de comprendre ce qui se passe dans les coulisses. Cette interview est extraite de la nouvelle édition du magazine de PSI Fenster zur Forschung.
Avantage du SwissFEL : Pourquoi des rayons X?
Le SwissFEL produira des flash très courts et très intenses de rayons X. ayant les propriétés du laser. Cela permettra de nouvelles observations de l’intérieur des différents matériaux. Chaque caractéristique particulière de cette lumière SwissFEL offre de nouvelles possibilités d’expériences.
Le soleil se lève aussi pour le ciment
Le ciment est le liant universel dans la construction de bâtiments modernes. Comme composant du béton et d'autres matériaux de construction, son volume de production fait de lui l'un des biens économiques les plus importants dans le monde. Toutefois, la fabrication de ciment consomme d'énormes quantités d'énergie provenant en grande partie de la combustion de carburants fossiles. Les chercheurs de l'Institut Paul Scherrer et de la société Holcim, un producteur de ciment suisse aux activités internationales, ont décidé de changer cette situation.
Travaux de recherche dans l’installation SwissFEL: observer la transformation des substances
Les expériences menées dans le cadre de SwissFEL doivent aider à comprendre exactement l’interaction et la transformation des substances dans une réaction. Une importance particulière sera accordée aux réactions catalytiques qui ont d’innombrables applications. La recherche ouvrira la voie à de nouveaux procédés industriels orientés sur l’économie d’énergie et à des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.
Le côté faible du proton
Une équipe de recherche internationale a déterminé avec une grande précision la participation du proton à l’interaction faible (une des quatre forces fondamentales de la nature). Les résultats confirment les prédictions théoriques du modèle standard de la physique des particules. Lors de l'expérience, il a été mesuré la probabilité de capture des muons par des protons. Ce processus est gouverné par l’interaction faible. L'expérience a été réalisée à l'Institut Paul Scherrer PSI, le seul endroit au monde produisant suffisamment de muons pour permettre une expérience sur une durée raisonnable.
Comment les fibres cellulaires stabilisées empêchent les cellules cancéreuses de se diviser
Les médicaments employés contre le cancer dans le cadre des chimiothérapies empêchent les cellules de se diviser. Les cellules des tumeurs en cours de croissance se divisant plus souvent que les autres, ces cellules tumorales sont particulièrement endommagées. Les chercheurs de l'Institut Paul Scherrer et de l'ETH de Zurich ont désormais déterminé le fonctionnement exact d'une classe de ces médicaments. Les informations obtenues sont si précises qu'il est désormais possible de développer de manière ciblée des médicaments encore mieux adaptés à leurs tâches.
Die neue Schweizer Energiepolitik: Woher kommt der Strom?
Les responsables politiques ont établi les lignes directrices: ne plus construire de nouvelles centrales nucléaires en Suisse. Cela signifie qu’au futur 40% de la production d’électricité actuelle devront provenir d’autres sources d’énergie. Il est certain que nous devons ainsi diminuer notre consommation énergétique et utiliser d’avantage les énergies renouvelables. Et si cela ne suffisait pas? Aura-t-on besoin de centrales à gaz? Ou sera-t-on dépendants d’une électricité importée? Il s’agit là de questions que le PSI étudie attentivement au travers de scénarios énergétiques.
L’origine de nos dents du point de vue de l’évolution
Jusqu’à présent, la question de savoir si les premiers vertébrés possédant une mâchoire avaient des dents ou non était sujette à controverse. Mais une équipe de chercheurs internationaux a récemment démontré que le poisson Compagopiscis, un des premiers poissons ayant vécu sur Terre, en possédait. Cela permet d’en déduire que dans l’évolution, les dents sont apparues conjointement avec la mâchoire, ou du moins peu après. Le projet s’est fait sous la direction des chercheurs de l’Université de Bristol (Angleterre), les recherches décisives ont été réalisées au SLS.
Röntgenlicht liefert Einblicke in die Ursachen von Vulkanausbrüchen
Experimente am Paul Scherrer Institut bieten Einblicke in Vorgänge in vulkanischen Materialien, die darüber entscheiden wie heftig ein Vulkan ausbricht. Dabei haben Forschende ein Stück vulkanisches Material so aufgeheizt, dass darin Bedingungen entstanden, wie sie am Beginn eines Vulkanausbruchs herrschen. Sie nutzten dann Röntgenlicht aus der SLS, um in Echtzeit zu verfolgen, was in dem Gestein passiert, während es schmilzt.Cette actualité n'existe qu'en anglais et allemand.Sur le site web de l’Université McGill une présentation est disponible en français :Mieux comprendre les éruptions volcaniques
Nobelpreiswürdig: G-Protein-gekoppelte Rezeptoren
Der Nobelpreis für Chemie geht in diesem Jahr an Robert J. Lefkowitz und Brian K. Kobilka. Sie haben herausgefunden, wie eine Familie von Rezeptoren funktioniert, die man G-Protein-gekoppelte Rezeptoren (GPCR) nennt. Auch am PSI leisten Wissenschaftler Beiträge auf diesem Forschungsgebiet.Cette actualité n'existe qu'en allemand.
Silizium – fast zum Zerreissen verspannt
Zieht man ein Stück Silizium auseinander, erzeugt man in dessen Inneren eine mechanische Spannung, die die elektronischen Eigenschaften des Materials deutlich verbessern kann. Forscher des Paul Scherrer Instituts und der ETH Zürich haben mit einem neuen Verfahren in einer Siliziumschicht extrem verspannte Nanodrähte erzeugt. Für ein Material, das als Grundlage für Elektronikbauteile dienen kann, wurde dabei die bislang höchste mechanische Spannung gemessen. Ziel ist es, auf Basis solcher Drähte leistungsfähige Transistoren für Mikroprozessoren herzustellen.Cette actualité n'existe qu'en allemand.
Les lasers au germanium pourraient rendre les puces informatiques plus rapides
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer ont cherché à savoir comment faire pour que le germanium, ce matériau semi-conducteur, puisse envoyer de la lumière laser. Comme matériau laser, le germanium, tout comme le silicium, pourrait être la base de puces informatiques d’un nouveau genre, qui transmettraient les informations sous forme de lumière. Cette technologie permettrait de révolutionner le flux de données sur les puces, et donc faire avancer la puissance des systèmes électroniques.
Nouvelles découvertes sur les matériaux supraconducteurs
Une nouvelle méthode spectroscopique permet de commencer à comprendre les propriétés magnétiques de couches ultrafines d’un matériau formant la base de certains supraconducteurs à haute température. Cette méthode a permis de constater que les propriétés magnétiques des couches de ce matériau, de l’épaisseur d’un atome, se distinguent très peu de celles des échantillons macroscopiques. Cela pourrait permettre, à l’avenir, d’étudier les processus à l’uvre dans des matériaux supraconducteurs extrêmement fins et contribuer ainsi à la compréhension du phénomène de la supraconductivité à haute température.
Erschliessungsarbeiten für den SwissFEL starten
Am 3. September 2012 starten die Erschliessungsarbeiten zur neuen Grossforschungsanlage SwissFEL des Paul Scherrer Instituts. Mit ihnen wird die für den SwissFEL notwendige Anbindung an die vorhandene PSI-Infrastruktur hergestellt.
La répartition des particules de suie dans le filtre à particules de voitures à gasoil, rendue visible pour la première fois
Les véhicules à gasoil sont équipés de filtres à particules pour éviter de polluer l'environnement avec la suie et les cendres. Bien qu’il satisfasse aux normes, la répartition exacte de la suie et des cendres dans le filtre était inconnue jusqu'à présent. Grâce aux méthodes spéciales de recherche de l'Institut Paul Scherrer PSI, la répartition de ces particules dans le filtre a, pour la première fois, été rendue visible.
Pour la première fois, on a mesuré avec précision les impulsions de rayons X ultra-courtes
Les lasers à rayons X sont de nouvelles sources de lumière, à partir desquelles les scientifiques espèrent faire des découvertes sur la constitution et sur le fonctionnement de la matière au niveau atomique. La valeur scientifique d’un laser à rayons X dépend de la qualité des impulsions qu’il produit et avec lesquelles les chercheurs illuminent les objets de leurs recherches. Pour la première fois, une équipe internationale dirigée par des scientifiques de lInstitut Paul Scherrer (PSI) a pu mesurer ces impulsions avec précision.