Scientific Highlights
Pour la première fois, des réactions chimiques ont été observées directement dans les particules fines
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une nouvelle méthode pour analyser les particules fines de manière encore plus détaillée. Elle leur a permis de réfuter la doctrine selon laquelle les molécules contenues dans les poussières fines ne subissent plus de réactions chimiques parce qu’elles font partie de la phase condensée.
Treize mois en Arctique
Le 20 septembre 2019 un projet de recherche du PSI sur la chimie de l’atmosphère embarquera à bord du brise-glace Polarstern. Julia Schmale, chercheuse, évoque l’expédition et explique en quoi consistera sa participation.
La recherche au-dessus des nuages
Au Jungfraujoch, les scientifiques du PSI étudient les particules fines. Et ils doivent s’accommoder du fait que le corps humain n’est pas conçu pour vivre à 3500 mètres d’altitude.
En plein air et dans le smog
Les chercheurs du PSI forent, en haute montagne, dans des glaciers millénaires et analysent, à Delhi en Inde, les concentrations de poussières fines les plus élevées du monde. Ils contribuent ainsi à élucider les questions globales liées au changement climatique et à limiter la pollution atmosphérique.
Gasoline cars produce more carbonaceous particulate matter than modern filter-equipped diesel cars
In contrast to nitrogen oxides, modern gasoline cars emit much more cancerogenic primary soot (black carbon + primary organic aerosol) and lead to more toxic secondary organic aerosol than modern diesel vehicles.
La chercheuse d’air
Julia Schmale, spécialiste en sciences de l’atmosphère, embarquera à bord d’une expédition maritime qui fera le tour de l’Antarctique en trois mois. Elle y cherchera l’air le plus propre qu’abrite encore notre planète
Les substances qui rendent les nuages blancs
Les nuages sont faits de minuscules gouttelettes. Celles-ci se forment lorsque l’eau se condense sur de petites particules en suspension dans l’atmosphère appelées aérosols. Pour mieux comprendre l’apparition des aérosols des chercheurs ont à présent effectué une vaste simulation numérique fondée sur des données expérimentales étendues. Or cette simulation montre qu’outre l’acide sulfurique, deux autres substances jouent un rôle décisif dans l’apparition d’aérosols: certains composés organiques et l’ammoniac. Les résultats de recherche viennent d’être publiés dans Science, la revue spécialisée renommée.
Labile peroxides in secondary organic aerosol
Aerosols, suspended fine liquid or solid particles in the air we breathe, play a central role in many environmental processes through their influence on climate, the hydrological cycle, and their adverse effects on human health. While the mechanisms by which aerosol particles affect our health remain uncertain, the atmospheric oxidation of organic vapors has been shown to be related to the formation of oxygenated organic matter with high oxidative potential, the so-called reactive oxygen species (ROS).
Les mesures d’aujourd’hui renseignent sur les nuages du passé
Des chercheurs ont montré que la poussière fine pouvait se former dans l’atmosphère à partir de substances naturelles. Leurs résultats améliorent significativement nos connaissances sur les nuages de l’ère préindustrielle et ainsi, contribuent à une description plus précise de l’évolution passée et future du climat.