Médecine
Sa passion, ce sont les enfants
Beate Timmermann a mis en place, au PSI, un programme de protonthérapie pour enfants cancéreux, tout en élevant son fils. Aujourd'hui, elle dirige le Centre d'hadronthérapie au centre oncologique allemand Westdeutsches Protonentherapiezentrum (WPE) d'Essen. Elle est considérée comme l'une des meilleures expertes de ce domaine.
Contrat de licence avec une société pharmaceutique suisse pour le développement d’un médicament oncologique
Une substance radioactive développée à l’Institut Paul Scherrer PSI contre une forme particulièrement maligne de cancer de la thyroïde a le potentiel de devenir un médicament blockbuster. Par sa structure, cette substance est aussi probablement capable de se fixer sur les cellules d’autres types de tumeurs et de les détruire avec son rayonnement. L’entreprise de biotechnologie lausannoise Debiopharm a comme objectif de poursuivre le développement de la substance active du PSI jusqu’au stade de médicament homologué. Debiopharm et le PSI viennent d’établir la base contractuelle à cet effet.
Une révolution biotechnologique
Gebhard Schertler est directeur de la division de recherche Biologie et Chimie à l'Institut Paul Scherrer PSI et professeur de Biologie structurale à l'ETH Zurich. Dans cet entretien, il évoque la recherche menée au PSI dans le domaine de la biologie et l'avenir du développement de médicaments.
Faire toute la lumière sur les biomolécules et certains processus ultra-rapides
Le 16 mai a été déclaré Journée internationale de la Lumière. Au PSI, l'exploitation de la lumière permet à la recherche de réaliser des progrès dans le domaine de la biologie et de la pharmacie. Elle sert aussi à développer de nouveaux matériaux pour le stockage de données et de nouvelles technologies médicales.
Inauguration: technologie de pointe contre le cancer
La protonthérapie permet d'irradier certaines tumeurs de manière particulièrement précise, tout en ménageant de manière optimale les tissus sains environnants. En Suisse, ce type d'irradiation n'est possible qu'au PSI. Dans le cadre d'un projet commun avec l'Hôpital universitaire de Zurich et l'Université de Zurich, le PSI a élargi ses capacités avec une station de traitement ultramoderne de 270 tonnes: la nouvelle Gantry 3.
Tester les limites pour le bien du patient
La protonthérapie est un produit à succès de l’Institut Paul Scherrer PSI. Les chercheurs s’efforcent toutefois sans relâche de rendre le traitement encore plus rapide et sûr.
Une grande aide pour les petits enfants
Quand des enfants en bas âge sont atteints d’un cancer, c’est un déchirement pour toute leur famille. Les collaborateurs du Centre de protonthérapie à l’Institut Paul Scherrer PSI tentent d’aider ces enfants grâce à l’irradiation ciblée avec des protons et en les assistants avec bienveillance.
Maîtriser la sécurité
Les faisceaux de protons peuvent soigner le cancer, mais aussi endommager des tissus sains. Pour éviter que cela n’arrive, plus de 350 tests de sécurité sont menés chaque année au Centre de protonthérapie du PSI. Le bilan est plus que satisfaisant: plusieurs milliers de patients ont été irradiées avec des protons ici, à Villigen, sans qu’un seul accident ne se produise.
Lueurs d'espoir pour les patients
Depuis plus de 30 ans, des patients atteints d’un certain type de tumeur oculaire sont traités au PSI par irradiation avec des protons. Ces minuscules particules atteignent leur cible avec une précision de l’ordre du millimètre, sans mettre en danger d’autres structures de l’œil. La station d’irradiation OPTIS du Centre de protonthérapie du PSI a été développée en interne à l’institut. Une véritable success story, car chez plus de 90% des patients traités jusqu’ici, l’œil atteint a pu être sauvé.
Si les start-up veulent survivre, elles doivent être actives
Il a longtemps été directeur pharma chez Roche; aujourd’hui, il est le fondateur d’une biotech sur le site de l’Institut Paul Scherrer PSI: Michael Hennig connaît les tendances dans le domaine médical. Dans cet entretien, il explique pourquoi la médecine du futur a besoin de la force d’innovation d’une recherche financée par des fonds publics et pourquoi il a choisi d’établir sa start-up leadXpro à proximité du PSI.
Immersion en eaux froides
Martin Ostermaier, biochimiste, a voulu quitter la zone de confort de la recherche scientifique. Il a donc remisé ses pipettes et consacre désormais ses journées au droit des brevets et aux investisseurs.
Plus-value pour les malades du cancer
A l’Institut Paul Scherrer PSI, les malades du cancer reçoivent un traitement unique en Suisse: la protonthérapie. Il s’agit de la forme la plus moderne d’un type de radiothérapie anticancéreuse et, par rapport à l’irradiation conventionnelle, elle présente des avantages importants en termes d’efficacité et d’effets secondaires. Le Centre de protonthérapie au PSI est entièrement dédié à ce traitement spécial. Son travail pionnier a permis d’aider plusieurs milliers de patients, mais aussi de transformer radicalement la protonthérapie, et ce à l’échelle internationale.
Dans la ligne de mire des protons
Au PSI, certains chercheurs travaillent jour après jour avec la radioactivité, afin de développer des méthodes de traitement avancées destinées aux patients. Dans des conditions de sécurité particulières, ils manipulent tout naturellement un matériau qui se désintègre. C’est une course contre la montre. Pour que tout fonctionne sans accroc, un groupe de travail spécial veille sur l’infrastructure.
De retour dans la vie
Derrière l'œil de Gabi Meier, les médecins avaient découvert une tumeur qui ceignait son nerf optique. Seul le PSI offrait encore une possibilité de la traiter tout en ménageant l'œil et les structures voisines. Quelques mois après la fin de la protonthérapie, j’ai remarqué que je voyais de plus en plus. Certes, c’était toujours vague, mais je voyais! C’était sensationnel, raconte-t-elle en entretien.
La lutte de haute précision contre le cancer a 20 ans
Le 25 novembre 1996, en première mondiale, un patient cancéreux était traité à l’Institut Paul Scherrer PSI au moyen d’un nouveau procédé d’irradiation: la technique dite Spot Scan pour faisceaux de protons. Sa particularité: le faisceau agit uniquement en profondeur, là où se trouve la tumeur; le tissu sain qui se trouve devant et derrière la tumeur, lui, est ménagé. A l’époque, cette méthode développée par des chercheurs du PSI représentait une percée dans le domaine de la radiothérapie et, en tant que produit, elle n’a pas tardé à remporter un grand succès.
Nucléide spécialement conçu pour des applications médicales
Des chercheurs au PSI ont réussi pour la première fois à produire dans un cyclotron un radionucléide appelé scandium 44 en quantité et en concentration suffisantes. Ils ont ainsi créé les premières conditions pour une utilisation ultérieure du scandium 44 dans le cadre d’investigations médicales dans les cliniques.
Frapper le cancer en plein cœur
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI étudient à présent une méthode pour introduire des substances radioactives jusque dans le noyau cellulaire. La source de rayonnement reste ainsi confinée dans la cellule et agit de manière plus ciblée, car elle se retrouve plus près du matériel génétique.
Des médicaments fabriqués avec la plus haute précision
Au PSI, des scientifiques développent de nouveaux principes actifs contre le cancer. Ces derniers contiennent des substances radioactives que l’on injecte aux patients pour qu’ils atteignent la tumeur. Une fois qu’ils sont arrivés à leur cible, leur radiation doit détruire les cellules cancéreuses par contact direct. Mais avant qu’un médicament radiopharmaceutique de ce type puisse être testé sur un patient dans le cadre de premiers essais cliniques, il faut que sa sécurité soit garantie, afin que le patient en question ne subisse aucun dommage. C’est pourquoi chaque substance est produite et testée en conditions stériles au PSI, séparément pour chaque patient et uniquement sur commande.
Développement d'un nouveau médicament contre le cancer de la thyroïde
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une substance active qui permet de cibler et traiter une forme particulièrement maligne du cancer de la thyroïde. Le nouveau médicament a un avantage: il permet de traiter une certaine forme de cancer de la thyroïde où le traitement actuel est inefficace. Les chercheurs du PSI ont développé le radiotraceur à un stade suffisamment avancé pour qu’une première étude puisse être menée sur des patients à l’Hôpital universitaire de Bâle.
Pourquoi le cœur bat la chamade
Nouvel éclairage sur le mode de fonctionnement d’importants récepteurs, cibles de nombreux médicamentsCertains médicaments agissent sur des récepteurs situés au niveau de la membrane des cellules de notre organisme, autrement dit de leur enveloppe extérieure. L’adrénorécepteur béta-1, notamment responsable des palpitations cardiaques est l’un d’eux. La manière dont il transmet les signaux jusqu’à l’intérieur de la cellule a pu être élucidée ce qui devrait permettre de nettement mieux comprendre les mécanismes d’action de nombreux médicaments.