Innovation santé
Au PSI, plusieurs groupes de recherche travaillent dans le domaine Innovation santé sur des questions fondamentales de la biologie et du traitement des maladies cancéreuses. La structures des protéines – des biomolécules extrêmement complexes qui sont responsables d’innombrables processus dans l’organisme – est ainsi étudiée. A l’aide des grandes installations de recherche, on étudie également les processus qui se jouent dans les tissus biologiques afin de comprendre leurs fondements et d’identifier comment certaines maladies ou certains signes du vieillissement apparaissent. A terme, l’objectif est de trouver des principes actifs qui permettent aux gens de mener une existence aussi saine que possible.
La protonthérapie sur le site du PSI permet de traiter des patients atteints de maladies cancéreuses spécifiques. La radiopharmacie développe des médicaments contre des tumeurs très petites et disséminées dans tout l’organisme.
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Radiographie neutronique d'aiguilles hypodermiques
Des chercheurs de l'Institut Paul Scherrer PSI, de l'Université de Bâle et de la société F. Hoffmann-La Roche ont recouru à un procédé d'imagerie neutronique afin d'analyser le rôle décisif que joue l'entreposage frigorifique des seringues médicales préremplies.
Faire toute la lumière sur les biomolécules et certains processus ultra-rapides
Le 16 mai a été déclaré Journée internationale de la Lumière. Au PSI, l'exploitation de la lumière permet à la recherche de réaliser des progrès dans le domaine de la biologie et de la pharmacie. Elle sert aussi à développer de nouveaux matériaux pour le stockage de données et de nouvelles technologies médicales.
Inauguration: technologie de pointe contre le cancer
La protonthérapie permet d'irradier certaines tumeurs de manière particulièrement précise, tout en ménageant de manière optimale les tissus sains environnants. En Suisse, ce type d'irradiation n'est possible qu'au PSI. Dans le cadre d'un projet commun avec l'Hôpital universitaire de Zurich et l'Université de Zurich, le PSI a élargi ses capacités avec une station de traitement ultramoderne de 270 tonnes: la nouvelle Gantry 3.
Lausanne-Villigen: un aller-retour très spécial
Nulle part ailleurs on n’a irradié autant de tumeurs oculaires avec des protons qu’au PSI. Mais avant de se rendre à Villigen, les patients qui se préparent à recevoir ce traitement doivent passer chez Ann Schalenbourg, à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin de Lausanne. La collaboration entre l’hôpital et le PSI existe depuis plus de trente ans. Elle est unique au monde et permet à la plupart des malades de sauver leur œil atteint.
La spin-off du PSI GratXray remporte le Swiss Technology Award 2017
Une spin-off du PSI remporte le Swiss Technology Award 2017: la jeune entreprise GratXray développe une nouvelle méthode de diagnostic précoce du cancer du sein.
Un nouveau biorobot
Philipp Spycher, lauréat d'un Founder Fellowship à l'Institut Paul Scherrer PSI, veut utiliser une nouvelle méthode de modification des anticorps pour développer des médicaments plus stables avec moins d’effets secondaires.
Tester les limites pour le bien du patient
La protonthérapie est un produit à succès de l’Institut Paul Scherrer PSI. Les chercheurs s’efforcent toutefois sans relâche de rendre le traitement encore plus rapide et sûr.
Une grande aide pour les petits enfants
Quand des enfants en bas âge sont atteints d’un cancer, c’est un déchirement pour toute leur famille. Les collaborateurs du Centre de protonthérapie à l’Institut Paul Scherrer PSI tentent d’aider ces enfants grâce à l’irradiation ciblée avec des protons et en les assistants avec bienveillance.
Maîtriser la sécurité
Les faisceaux de protons peuvent soigner le cancer, mais aussi endommager des tissus sains. Pour éviter que cela n’arrive, plus de 350 tests de sécurité sont menés chaque année au Centre de protonthérapie du PSI. Le bilan est plus que satisfaisant: plusieurs milliers de patients ont été irradiées avec des protons ici, à Villigen, sans qu’un seul accident ne se produise.
Lueurs d'espoir pour les patients
Depuis plus de 30 ans, des patients atteints d’un certain type de tumeur oculaire sont traités au PSI par irradiation avec des protons. Ces minuscules particules atteignent leur cible avec une précision de l’ordre du millimètre, sans mettre en danger d’autres structures de l’œil. La station d’irradiation OPTIS du Centre de protonthérapie du PSI a été développée en interne à l’institut. Une véritable success story, car chez plus de 90% des patients traités jusqu’ici, l’œil atteint a pu être sauvé.
Si les start-up veulent survivre, elles doivent être actives
Il a longtemps été directeur pharma chez Roche; aujourd’hui, il est le fondateur d’une biotech sur le site de l’Institut Paul Scherrer PSI: Michael Hennig connaît les tendances dans le domaine médical. Dans cet entretien, il explique pourquoi la médecine du futur a besoin de la force d’innovation d’une recherche financée par des fonds publics et pourquoi il a choisi d’établir sa start-up leadXpro à proximité du PSI.
Immersion en eaux froides
Martin Ostermaier, biochimiste, a voulu quitter la zone de confort de la recherche scientifique. Il a donc remisé ses pipettes et consacre désormais ses journées au droit des brevets et aux investisseurs.
Plus-value pour les malades du cancer
A l’Institut Paul Scherrer PSI, les malades du cancer reçoivent un traitement unique en Suisse: la protonthérapie. Il s’agit de la forme la plus moderne d’un type de radiothérapie anticancéreuse et, par rapport à l’irradiation conventionnelle, elle présente des avantages importants en termes d’efficacité et d’effets secondaires. Le Centre de protonthérapie au PSI est entièrement dédié à ce traitement spécial. Son travail pionnier a permis d’aider plusieurs milliers de patients, mais aussi de transformer radicalement la protonthérapie, et ce à l’échelle internationale.
Dans la ligne de mire des protons
Au PSI, certains chercheurs travaillent jour après jour avec la radioactivité, afin de développer des méthodes de traitement avancées destinées aux patients. Dans des conditions de sécurité particulières, ils manipulent tout naturellement un matériau qui se désintègre. C’est une course contre la montre. Pour que tout fonctionne sans accroc, un groupe de travail spécial veille sur l’infrastructure.
De retour dans la vie
Derrière l'œil de Gabi Meier, les médecins avaient découvert une tumeur qui ceignait son nerf optique. Seul le PSI offrait encore une possibilité de la traiter tout en ménageant l'œil et les structures voisines. Quelques mois après la fin de la protonthérapie, j’ai remarqué que je voyais de plus en plus. Certes, c’était toujours vague, mais je voyais! C’était sensationnel, raconte-t-elle en entretien.
La lutte de haute précision contre le cancer a 20 ans
Le 25 novembre 1996, en première mondiale, un patient cancéreux était traité à l’Institut Paul Scherrer PSI au moyen d’un nouveau procédé d’irradiation: la technique dite Spot Scan pour faisceaux de protons. Sa particularité: le faisceau agit uniquement en profondeur, là où se trouve la tumeur; le tissu sain qui se trouve devant et derrière la tumeur, lui, est ménagé. A l’époque, cette méthode développée par des chercheurs du PSI représentait une percée dans le domaine de la radiothérapie et, en tant que produit, elle n’a pas tardé à remporter un grand succès.
Surprendre les protéines en pleine action
Les protéines sont des composants indispensables à la vie. Elles jouent un rôle décisif dans de nombreux processus biologiques. Des chercheurs ont maintenant réussi à montrer comment étudier les processus ultrarapides au cours desquels les protéines effectuent leur travail, en utilisant un laser à rayons X à électrons libres comme le SwissFEL à l’Institut Paul Scherrer PSI. Les lasers à rayons X à électrons libres produisent des impulsions extrêmement brèves et intenses de lumière de type rayons X. Dans le monde, seules deux installations de ce type sont actuellement en service. Les résultats ont été publiés aujourd’hui dans la revue scientifique Nature Communications.
Nucléide spécialement conçu pour des applications médicales
Des chercheurs au PSI ont réussi pour la première fois à produire dans un cyclotron un radionucléide appelé scandium 44 en quantité et en concentration suffisantes. Ils ont ainsi créé les premières conditions pour une utilisation ultérieure du scandium 44 dans le cadre d’investigations médicales dans les cliniques.
Affamer la tumeur
Kurt Ballmer-Hofer, chercheur au PSI, étudie comment affamer les tumeurs en les empêchant de développer des vaisseaux sanguins. Ses 40 années de recherche ont permis de faire émerger de nombreuses connaissances fondamentales sur la formation des vaisseaux sanguins et, entre-temps, une des molécules décisive a été découverte; d’autres recherches tentent à présent de permettre une application clinique.
Expérience dans une goutte en lévitation
La structure exacte des protéines est normalement déterminée au PSI par la technique de diffraction des rayons X. Deux scientifiques du PSI viennent de l’améliorer de façon astucieuse: au lieu d’immobiliser les protéines, ils les ont étudiées dans une goutte de liquide en lévitation.