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«Dans la lutte contre le virus, chaque jour compte»
La pratique de la recherche au PSI a changé depuis le début de la pandémie de coronavirus, mais elle n’est pas à l’arrêt. Gabriel Aeppli, chef de la division de recherche Sciences photoniques au PSI, évoque la menace particulière que représente le Covid-19, de même que la manière dont des chercheurs du PSI étudieront ce nouveau virus à la SLS et l’étudieront sans doute bientôt au SwissFEL également.
La recherche prioritaire se poursuit
En raison de la pandémie de Covid-19, l’Institut Paul Scherrer PSI a restreint son activité et, conformément aux directives du Conseil fédéral, la plupart des collaborateurs font du télétravail. Les installations et les projets de recherche indispensables, en revanche, continuent à fonctionner toujours dans le respect de l’ensemble des mesures de sécurité requises.
«Notre objectif est de comprendre comment fonctionne ce virus»
Malgré la pandémie de Covid-19, la Source de Lumière Suisse SLS est toujours en service et, en cette période difficile, il se pourrait bien que l’on en ait urgemment besoin. Oliver Bunk, chef du Laboratoire de macromolécules et de bio-imagerie, nous explique pourquoi.
«La stratégie et le réseautage revêtent une importance énorme»
Gebhard Schertler dirige la division de recherche Biologie et Chimie au PSI et est professeur de biologie structurale à l’ETH Zurich. Il décrit le type de recherche menée au PSI sur le coronavirus et souligne l’importance de la coopération avec des chercheurs d’autres institutions.
«La SLS est actuellement quelque chose de très spécial dans toute l’Europe»
En cette période de pandémie, la Source de Lumière Suisse SLS est l’une des rares sources de rayonnement synchrotron à être encore en service en Europe. Mirjam van Daalen, cheffe d’état-major de la division de recherche Sciences photoniques, souligne dans cet entretien à quel point la collaboration internationale est importante à l’heure actuelle.
Détecter les sources radioactives dans le transport de marchandises
Le PSI opère régulièrement des contrôles de radioactivité sur des camions à l’aide d’un portique de détection mobile, sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique. Sa mission: détecter les sources de radiation orphelines.
Le professeur Christian Rüegg est le nouveau directeur de l’Institut Paul Scherrer
Le nouveau directeur de l'Institut Paul Scherrer entre en fonction aujourd'hui: Christian Rüegg veut continuer à développer la position de leader des grandes installations de recherche du PSI et ainsi renforcer la Suisse en tant que site de recherche.
SwissFEL: Athos fait de grands progrès
La nouvelle ligne de faisceaux à rayons X au laser à électrons libres SwissFEL du PSI sera bientôt opérationnelle. En décembre, Athos a fourni pour la première fois de la lumière laser, même plus tôt que prévu, à la grande joie des chercheurs en charge de sa construction.
Pour la première fois, des réactions chimiques ont été observées directement dans les particules fines
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une nouvelle méthode pour analyser les particules fines de manière encore plus détaillée. Elle leur a permis de réfuter la doctrine selon laquelle les molécules contenues dans les poussières fines ne subissent plus de réactions chimiques parce qu’elles font partie de la phase condensée.
Des nanomondes en 3D
Des images tomographiques de l’intérieur de fossiles, de cellules cérébrales et de puces informatiques fournissent des éléments de connaissance sur leurs structures les plus fines. Ce sont les rayons X de la Source de Lumière Suisse SLS qui permettent de réussir ces images en 3D grâce à des instruments ultra-modernes, des détecteurs développés au PSI et des algorithmes informatiques sophistiqués.
«Dès aujourd’hui, la voiture électrique est le bon choix»
Une interview sur les propulsions des véhicules avec Christian Bauer est scientifique au Laboratoire d’analyse des systèmes énergétiques du PSI.
Sur la piste de l’énigme de la matière
A la source de neutrons ultra-froids du PSI, des chercheurs ont mesuré une propriété du neutron avec une précision inégalée à ce jour: son moment dipolaire électrique. Aujourd’hui encore, on cherche en effet à comprendre pourquoi il est apparu plus de matière que d’antimatière après le Big Bang.
Court-métrage d’un nano-tourbillon magnétique
Des chercheurs ont développé une nouvelle méthode d’analyse qui leur a permis de visualiser la structure magnétique à l’intérieur d’un matériau à l’échelle du nanomètre. Ils ont réussi à réaliser un petit «film» de sept images qui montre pour la première fois en 3D les changements que de minuscules tourbillons magnétiques subissent au cœur du matériau.
Priorité aux voitures électriques
À moteur à essence, à moteur diesel, à pile à combustible ou tout électrique: quelle est la voiture ayant le plus d’avenir? Une étude du PSI a analysé le bilan climatique des différentes propulsions disponibles. Et s’est aussi projetée en 2040.
Des rayons X pour améliorer les propulsions des véhicules
Relever les défis de l’avenir, pour le trafic routier suisse, va surtout demander des efforts de recherche. Aux grandes installations du PSI, des chimistes et des ingénieurs étudient comment rendre les propulsions des véhicules plus efficaces et moins polluantes.
Le télescope à rayons X suisse STIX s’envole vers le Soleil
La mission Solar Orbiter de l’ESA sera lancée le 10 février. Avec à son bord le télescope suisse à rayons X STIX équipé de détecteurs développés au PSI.
La simulation: le troisième pilier de la science
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI simulent et modélisent de grandes installations de recherche, mais aussi certaines expériences, par exemple en sciences des matériaux et en sciences de la vie. Andreas Adelmann, chef du Laboratoire de simulation et modélisation, explique comment ils procèdent.
Les violons bien vernis jouent plus longtemps
Traditionnellement, on vernit les violons pour les protéger de l’humidité et des autres influences extérieures. Une équipe de scientifiques a analysé au PSI l’impact de l’application de différents produits sur l’instrument. Leur conclusion: en aucun cas on ne devrait se passer complètement de vernis.