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Supraconductivité activée par un champ magnétique
Le plus souvent, on considère supraconductivité et champs magnétiques comme étant des concurrents : en effet, de façon générale, les champs magnétiques intenses brisent l’état supraconducteur. Des physiciens de l’Institut Paul Scherrer (PSI) ont montré récemment que dans le matériau CeCoIn5, un nouveau type d’état supraconducteur apparaissait en présence de forts champs magnétiques externes, et que ce nouvel état supraconducteur pouvait ensuite être manipulé en jouant avec ces champs. Ce matériau est déjà un supraconducteur à faible champ. Mais en présence de champs intenses, un second état supraconducteur différent apparaît.
Expériences au sein du nuage : l’influence de la suie sur le climat
Martin Gysel, chercheur au PSI, se voit remettre un prestigieux subside européen (ERC Consolidator Grant), pour mener des analyses sur le rôle de la suie au niveau de la formation des nuages et du réchauffement de l’atmosphère.
L’Institut Paul Scherrer dirige deux des pôles de compétence de la Confédération dans le domaine de l’énergie
Dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050, la Confédération et le Parlement ont décidé de renforcer l’encouragement de la recherche énergétique en Suisse. Dans ce cadre, il est prévu de mettre sur pied sept pôles de compétence travaillant en réseau : les Swiss Competence Centers in Energy Research (pôles de compétence interuniversitaire en recherche énergétique ou SCCER). Des institutions du Domaine des EPF, des universités et des hautes écoles spécialisées (HES) devraient s’allier, au sein des SCCER, avec des partenaires industriels. Objectifs : constituer de nouvelles compétences, et mettre au point des solutions novatrices dans certains champs d’action décisifs pour le tournant énergétique. Dans deux SCCER à dévolus au stockage de l’énergie et à la biomasse à qui ont déjà obtenu leur adjudication, l’Institut Paul Scherrer (PSI) est l’institution responsable. Ils se mettront au travail dès 2014.
Un appareil infectieux à noyau métallique
Grâce à l'analyse d'échantillons de protéines menée au PSI, des chercheurs lausannois ont franchi une étape dans la compréhension des mécanismes de l'infection par un agent pathogène, permettant ainsi le développement de nouvelles thérapies pour lutter contre la transmission de certaines maladies.Des chercheurs de l'EPF Lausanne (EPFL) ont décrit avec une précision inégalée à ce jour les interactions protéiques impliquées dans l'infection pathogène et responsables de la transmission de certaines maladies. Les scientifiques emmenés par Petr Leiman, professeur assistant au Laboratoire de biophysique et de biologie structurelle de l'EPFL, ont identifié et caractérisé une protéine virale (appelée PAAR) jouant un rôle crucial lors de l'infection. Cette dernière, renfermant un atome de métal à son extrémité assurant sa rigidité, est responsable de la perforation de la cellule hôte, telle une aiguille. Ces éléments de connaissance se fondent sur des mesures effectuées à la Source de Lumière Suisse (SLS), l'un des trois grands instruments de recherche de l'Institut Paul Scherrer (PSI).