Lab News & Scientific Highlights
Des deux-roues très polluants
Dans certaines villes, la pollution de l’air est due davantage aux petits cyclomoteurs qu’aux voituresDans de nombreuses villes d’Asie, d’Afrique et du Sud de l’Europe, ce ne sont pas les voitures ou les camions, qui représentent la source la plus importante de poussière fine et d’autres polluants atmosphériques, mais les cyclomoteurs à 2 temps. C’est ce que montre l’étude d’une équipe internationale de chercheurs, menée par des scientifiques de l’Institut Paul Scherrer (PSI). Ces émissions élevées sont dues aux caractéristiques de la combustion dans les moteurs à 2 temps, d’autant plus que ces deux-roues sont soumis à des normes d’émissions encore trop peu sévères. Les résultats de l’étude sont publiés le 13.05.2014 dans la revue scientifique Nature Communications.
Expériences au sein du nuage : l’influence de la suie sur le climat
Martin Gysel, chercheur au PSI, se voit remettre un prestigieux subside européen (ERC Consolidator Grant), pour mener des analyses sur le rôle de la suie au niveau de la formation des nuages et du réchauffement de l’atmosphère.
Formation de particules dans l'atmosphère: l'expérience CLOUD au CERN déchiffre un nouveau composant du processus
Les gouttelettes qui forment les nuages se constituent à partir de minuscules particules, qui planent dans l’atmosphère. On ignore encore beaucoup de choses sur la manière dont ces dernières se forment. Récemment, et pour la première fois, on a réussi à déchiffrer la formation de particules à partir d’amines et d’acide sulfurique. Une avancée majeure pour la recherche en sciences atmosphériques.
CCN formation mechanism in lower troposphere needs revision
Atmospheric aerosols exert an important influence on climate1 through their effects on stratiform cloud albedo and lifetime and the invigoration of convective storms. Model calculations suggest that almost half of the global cloud condensation nuclei in the atmospheric boundary layer may originate from the nucleation of aerosols from trace condensable vapours, although the sensitivity of the number of cloud condensation nuclei to changes of nucleation rate may be small. Despite extensive research, fundamental questions remain about the nucleation rate of sulphuric acid particles and the mechanisms responsible, including the roles of galactic cosmic rays and other chemical species such as ammonia. Here we present the first results from the CLOUD experiment at CERN.
Die Massenkonzentration der isländischen Vulkanasche im europäischen Luftraum
Daten des Paul Scherrer Instituts von der Messtation auf dem Jungfraujoch liefern wichtige Erkenntnisse.Die Eruption des isländischen Vulkans Eyjafjallajokull hat das Fliegen in grossen Teilen Europas zum Erliegen gebracht. Die Entscheide beruhten vor allem auf Modellrechnungen. Wie gefährlich ist nun diese Vulkanasche für Flugzeuge?Cette actualité n'existe qu'en anglais et allemand.
Des nouvelles de la chambre à smog: les mécanismes de formation de particules dans l'atmosphère enfin décodés
Jusqu'à présent, la nucléation ou formation de particules dans l'atmosphère restait une énigme. Jusqu'à très récemment, les chercheurs pensaient que l'acide sulfurique était le facteur principal dans la formation des particules. Cependant, les analyses effectuées sur le terrain et en laboratoire ont toujours fourni des résultats contradictoires: on observait que les concentrations en acide sulfurique nécessaires à l'occurrence de la nucléation étaient nettement plus élevées en laboratoire que sur le terrain. Grâce à une expérience menée dans la chambre à smog, les chercheurs de l'Institut Paul Scherrer (PSI) ont trouvé l'origine de ces résultats contradictoires. Leur découverte constitue ainsi une avancée décisive dans la recherche sur le climat.
Une énigme résolue: l'origine de la formation de poussières fines dans l'air
Des chercheurs de l'Institut Paul Scherrer, de l'Université du Colorado et de 29 autres instituts de recherche de différents pays ont étudié la composition des constituants organiques des poussières fines dans différentes régions du monde et ont déterminé à chaque fois les substances à l'origine de leur formation. Ils ont ainsi pu élucider, pour la première fois, le rôle joué par certains composants des gaz d'échappement dans la formation des poussières fines.